ALEXANDRE MIKHAILOVITCH, grand-duc de Russie (1866-1933) - Lot 125

Lot 125
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ALEXANDRE MIKHAILOVITCH, grand-duc de Russie (1866-1933) - Lot 125
ALEXANDRE MIKHAILOVITCH, grand-duc de Russie (1866-1933) Ensemble d'environ 48 L.A.S. et C.A.S.: « Papa », adressées à sa fille, la princesse Irina de Russie (1895-1970), épouse du prince Félix Youssoupoff, datant du 6 janvier 1923 au 27 septembre 1931 et sans date, 107 p., in-8 et in-folio. Texte en russe. Traductions: - 18 mai 1928, Villa Sainte-Thérèse Carnolès. Roquebrune, Cap-Martin.: « Je te souhaite une très joyeuse fête à toi, Baby et aux autres Irina...J'espère que Félix et toi viendrez à la messe du matin. Venez plus tôt pour bavarder un peu, vers 9 heures. Avez-vous un moyen de transport où devrais-je vous envoyer l'équipage ? » - 8 février 1929, New-York: « Je suis ici depuis déjà dix semaines, le temps passe vite. Je suis toujours en voyage. Je suis très content de mes séjours. Bien sûr je ne m'attendais pas à aller en Amérique pour rien, mais je ne m'attendais pas à une attitude aussi extraordinaire et touchante à mon égard et, le plus important, à l'égard de mes pensées, durant mes lectures. Je reçois tant de lettres sincères, tant de propositions pour mes lectures, mais malheureusement j'ai déjà un contrat avec mon manager et je ne peux accepter ces propositions sans son accord, mais à vrai dire je donne mes discours sans qu'il ne le sache. Ce n'est pas agréable pour moi que les gens doivent payer pour écouter mes discours mais c'est normal ici. Je vois souvent Dimitri [grand-duc Dimitri Pavlovitch], il est très gentil, il travaille bien et tout le monde l'aime. Il est la seule personne de la famille qui ait le sens des affaires. Mon coeur se réjouit. Nos Russes ne comprennent rien à ce que je fais et comme tout vrai Russe, ils sont toujours dans la protestation. La presse est gentille avec moi. Tout va très bien. Mes amis, même ceux dont je ne suis pas particulièrement proche, m'aident, c'est une grande consolation. Tu comprendras ça un jour, mais ça sera déjà trop tard. Je suis profondément affligé que mes propres enfants, que j'aime énormément, ne me comprennent pas et soient autant opposés à moi.
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