­

VOLTAIRE François Marie Arouet dit (1694-1778) - Lot 72

Zoom inZoom inZoom inZoom in
Zoom outZoom outZoom outZoom out
Go homeGo homeGo homeGo home
Toggle full pageToggle full pageToggle full pageToggle full page
Lot 72
Aller au lot
Estimation :
300 - 500 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 340EUR
VOLTAIRE François Marie Arouet dit (1694-1778) - Lot 72
VOLTAIRE François Marie Arouet dit (1694-1778) Lettre manuscrite signée Voltaire, adressée à un Monsieur, Ferney, le 28 avril 1773, 1 page ½, in-4°. Bon état général. On y joint une L.A.S. Denis, adressée à Voltaire et une gravure le représentant en médaillon, d'après un portrait peint par Largillière. «Voilà un pauvre homme monsieur qui implore votre protection et qui me prie de vous le recommander. Il dit qu'on lui a pris son blé et qu'il n'est point coupable. Je vous prie en grâce de faire ce que vous pouvez. Je vous en serai très obligée. Je suis fort aise que cette occasion me procure celle de vous renouveler les sentiments avec lesquels j'ai l'honneur d'être monsieur votre très humble et très obbeisente servante. Denis». «Monsieur, Vous vous souvenez avec quelle insolence le nommé Raffo s'opposa à tous vos ordres il y a quelques années, et comme il voulut depuis faire rentrer dans une maison de Ferney une femme de mauvaise vie que vous en aviez fait sortir en exécution des ordres du gouvernement. Monsieur le Marquis de La Tour Dupin vous manda quelque temps après de le faire mettre en prison pour ses mauvais déportements; vous eûtes la bonté de lui pardonner dans l'espérance qu'il se corrigerait Il met aujourd'hui le trouble dans le village, il vexe ses voisins, il interrompt leurs travaux nécessaires, il usurpe des morceaux de terre que nous avions concéder Mad. Denis et moi à des habitans du village. Il n'est pas juste que le village entier soit en proie aux méchancetés d'un savoyard déserteur qui veut dominer sur tous les communiers sous prétexte qu'il a acheté dans ce païs une charge de notaire. Nous vous prions, Monsieur, Mad. Denis et moi, de vouloir bien secourir nos pauvres habitans contre les entreprises continuelles de cet étranger. Si vous pouvez en défaire ce païs, nous vous aurons une obligation bien grande. J'ai l'honneur d'être avec un attachement respectueux Monsieur votre très humble et très obéissant serviteur. Voltaire»
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue
Continuer sans accepter >

Nous respectons votre vie privée:

Nous utilisons des cookies pour vous offrir une meilleure expérience de navigation, réaliser des analyses de trafic du site et de vous proposer des contenus et des annonces les plus adaptés à vos centres d'intérêts.

Votre accord pour l'installation de cookies non strictement nécessaires est libre et peut être retiré ou donné à tout moment.