BEAUCHESNE Alcide, Vicomte de (1804-1873) - Lot 67

Lot 67
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BEAUCHESNE Alcide, Vicomte de (1804-1873) - Lot 67
BEAUCHESNE Alcide, Vicomte de (1804-1873) Ensemble de trois brouillons de lettres adressées à Alphonse de Lamartine (1790-1869), datées du 29 juillet 1830, du 2 juillet 1835, et sans date, 5 pages ½, in-4° et in-folio. On y joint un lot d'articles de presse relatifs aux oeuvres publiées par l'auteur et une note biographique de Beauchesne sur Lamartine. «La mort de mon père m'a tellement... et jeté loin de ce monde que je n'ai pu profiter de votre séjour à Paris. [...] Je bâtis une petite maison gothique et je voudrais peindre mes armoiries sur les vitraux. Nos amis poètes m'ont donné leur écusson, il ne me manque plus que celui que vous avez couvert de tant de gloire. Ne prenez pas la peine de me rejoindre mais soyez assez bon pour m'envoyer une empreinte de votre cachet. Je suis pour la vie à vous et par l'admiration la plus vive et par amitié la plus dévouée». «Vous m'avez écrit une lettre qui m'a fait un bien grand plaisir. Je croyais être tout à fait oublié de mon poète favori. J'étais malheureux de n'avoir point été reconnu de lui le jour où l'Académie s'est régénérée en se faisant l'honneur de l'appeler à elle. Je me suis approché de vous, dont le discours me causait tant d'émotion, de vous dont la gloire m'est si chère, et je vis que vous aviez tout à fait perdu le souvenir de ma vieille figure. Je me suis retiré triste, mais n'imputant qu'aux années la défaite que je recevais. J'étais malade, votre billet m'a guéri. Je vous en remercie. [...]» «Si quelques mains ont... ce livre, c'est qu'à plusieurs pages on avait aperçu votre nom. Il faut donc que je vous l'envoie: il faut que je rende à César ce qui est à César. Quand je vous adressais en 1830 les vers que renferme ce recueil vous parcouriez la Prusse, je crois. Je vous avais envoyé à Saint... la revue de Paris qui les inséra la première. Mais la révolution éclata et au milieu du hurlement de Juillet, vous n'entendîtes pas ma faible voix. [...] Vous que j'aimais déjà tout avant de vous connaître, comment vous quitterais-je jamais après vous avoir
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