FÉLIX NICOLAÏÉVITCH, comte SOUMAROKOFF ELSTON (1820-1877) - Lot 113

Lot 113
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FÉLIX NICOLAÏÉVITCH, comte SOUMAROKOFF ELSTON (1820-1877) - Lot 113
FÉLIX NICOLAÏÉVITCH, comte SOUMAROKOFF ELSTON (1820-1877) Reliure en maroquin de couleur bleu, à décor d'un encadrement à filet doré, dos plat orné, portant en couverture une étiquette collée sur laquelle est marqué en caractères cyrilliques: «Lettres de 1866» contenant 56 L.A.S. adressées au comte et signées par Idalie Soletica, Mathieu Rheinhardt, A. Grimm, le comte Alexandre Stroganoff, la princesse Wassiltchikoff, etc., datant de 1866, texte en français et en russe, 174 p., in-8, usures à la reliure. Dans cette correspondance, il est notamment question de politique mais aussi de spiritisme et de théologie orthodoxe. - IDALIE Soletica, 23 octobre 1865, Odessa: «[...] J'ai passé trois semaines bien agréables chez les Vorontsoff à Aloupka. Quel beau pays ! Quelle végétation ! Quel magnifique climat ! J'ai vu avec plaisir que depuis les cinq ans où j'ai été sur la côte la moins déserte, on bâtit beaucoup de charmantes villas, on achète des terrains, je me retiens à quatre pour ne pas m'offrir aussi un petit coin de terre... On y manque de ressources, c'est vrai, malgré un grand progrès, et ce séjour pour ce qui est du confort laisse encore à désirer. A Aloupka, c'est tout différent, on y mène la vie de château, à l'anglaise, et non seulement le nécessaire est en abondance mais le superflue y abonde ! Pour cela, il est vrai, il faut avoir la fortune des Vorontsoff...» - 5 décembre 1865, Odessa: «[...] La princesse Voronstsoff ne me parlant plus jamais de spiritisme, sans doute son confesseur le lui ayant défendu, je m'abstiens vis-à-vis d'elle de tout ce qui peut y avoir rapport, avec Mme de Choiseul elle se croirait damnée si on abordait ce sujet, ainsi je me tais avec ces deux dames. En revanche j'ai fait une adepte qui puise de grandes consolations dans notre doctrine, c'est la comtesse Alopens née Frédéricks, inconsolable depuis la mort de son mari qu'elle aimait bien tendrement [...]. Je vois par elle combien le spiritisme peut donner de consolations et je comprends toujours moins les gens qui s'entêtent à soutenir que
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