Jean-Georges BALTZ (1760, Strasbourg - 1831, Paris) - Lot 257

Lot 257
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Jean-Georges BALTZ (1760, Strasbourg - 1831, Paris) - Lot 257
Jean-Georges BALTZ (1760, Strasbourg - 1831, Paris) La madone d'Orléans et la Vierge à l'Enfant à la rose. conservées dans des cadres d'époque dorés à décor de palmettes. 13 x10,5 cm L'une d'entre elle signée «Baltz» en bas à gauche. Au dos de chacune une étiquette avec l'inscription «Baltz Sèvres - 1829» Provenance: ancienne collection Victor Lambinet, 1813-1894 (anciennes étiquettes au dos), maire de Versailles en 1848, frère du peintre Emile Lambinet, et dont l'ancienne demeure est devenu le Musée Lambinet. Baltz était un peintre en miniature sur ivoire et surtout sur porcelaine. Il a travaillé pour une riche clientèle française mais aussi européenne (russe, italienne, belge...) Charles Gabet mentionne dans son dictionnaire des artistes paru en 1831 que Baltz était domicilié au 127 rue du Faubourg du Temple à Paris. Ces deux plaques au grand raffinement d'exécution s'inscrivent dans le courant «sauvegardiste» du début du XIXe siècle, soutenu par le directeur de la Manufacture de Sèvres, Alexandre Brongniart. Pour faire face aux inévitables usures du temps sur les chefs d'oeuvre de la peinture ancienne ou contemporaine, il en fait développer les répliques sur porcelaine, de façon à conserver une trace inaltérable de leur beauté. * La madone d'Orléans, d'après Raphaël L'original est conservé au Musée Condé de Chantilly. Le tableau, exécuté au tout début du XVIème siècle, fut acquis par le Régent Philippe d'Orléans et conservé au Palais Royal jusqu'à la Révolution. Son descendant Philippe Egalité, couvert de dettes, s'en sépara en 1791 et le tableau arriva en 1798 dans des collections anglaises. En 1831 on sait qu'il est à Bruxelles, avant de revenir assez rapidement sur le territoire français et finalement faire partie des collections du banquier Aguado et de Delessert. En 1869, il fait définitivement son retour chez les Orléans, acheté par le DuSi Baltz a peint sa version en 1829, comme le suggère l'étiquette, on peut donc supposer que le tableau serait revenu en France un certain temps avant 1831, à moins que Balt
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