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Bouillon couvert en argent partiellement vermeillé 1er titre - Lot 112

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Lot 112
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Estimation :
4000 - 5000 EUR
Bouillon couvert en argent partiellement vermeillé 1er titre - Lot 112
Bouillon couvert en argent partiellement vermeillé 1er titre, reposant sur un plateau à décor de canaux et de peaux et pattes de lion, le centre en léger ressaut bordé de moulures accueillant le corps du bouillon présentant un décor similaire, les côtés ciselés de léontés. Les prises en forme d'entablement soulignées de coquilles et colonnes, le couvercle reprend le décor du plateau avec de larges pans ciselés de la peau du lion. La prise en graine éclatée. Complet de sa doublure mobile. Orfèvre : Christofle & Compagnie. Signé en toute lettre sous le plateau et sous le corps ainsi que le poinçon d'orfèvre. D'après un modèle de Charles Rossigneux. Travail parisien vers 1870. Diamètre du plateau : 21,5 cm. Longueur du bouillon : 19 cm. Hauteur totale : 14 cm. Poids : 1573 g. Petites usures Très important bouillon faisant partie du service à déjeuner dit « Peau de lion » ; ce modèle est dû à Charles Rossigneux et fut réalisé par les ateliers de la Maison Christofle. Après la guerre de 1870, Charles Rossigneux fut l'un des plus importants fournisseurs et créateurs de modèles pour la maison Christofle. La première partie de sa carrière fut consacrée à la tâche d'architecte décorateur du prince Napoléon. Après la chute de ce dernier, il fournit de nombreux modèles dessinés aux bronziers, bijoutiers, ébénistes et céramistes de son temps. Il fut notamment l'inventeur d'une table en bronze avec le plateau en incrustation d'or et d'argent pour la comtesse de Païva pour son hôtel des Champs-Elysée. Le modèle « Peau de lion » créé pour la Maison Christofle, s'il se retrouve régulièrement sur des couverts, est excessivement plus rare sur des pièces de forme. Bibliographie : pour un dessin du service à déjeuner « Peau de lion », sur lequel notre bouillon est illustré, voir Henri Bouilhet, L'orfèvrerie française aux XVIIIème et XIXème siècles, H. Laurens, 1912, p 119.
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