CLÉMENTINE, princesse de Saxe-Cobourg-Gotha (1817-1907)

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CLÉMENTINE, princesse de Saxe-Cobourg-Gotha (1817-1907)
L.A.S.: «Cl», Sofia, le 14 décembre 1892, adressée à son fils, le prince Ferdinand de Saxe-Cobourg, 4 pages sur papier à en-tête des armes d'alliances Saxe-Cobourg et Orléans sous couronne, bordé de deuil, texte en français, pliures, bon état général. On y joint un portrait photographique signé Ivan A. Karastojanow à Sofia, représentant la princesse posant de profil, en tenue de veuve, avec sa signature autographe en fac-similé: «Clémentine». Tirage d'époque monté sur carton, vers 1885, format cabinet, avec le nom du photographe au bas du document. Bon état. «Les commissions. Je te prie mon cher fils de m'acheter pour mes présents de Noël. Une lampe haute à pied dans le genre de celle que tu m'as donné, assez jolie, élégante, chapeau. Une garniture de cheminée Pendule et candélabres pour chambre d'officier, jolie, faisant effet. Une cassette pour conserver des papiers, un F avec couronne de Comte en cuivre, un autre sur la cassette, quelque chose de bien. Ces trois objets seront pour Markoff, Strogonoff et Farus. Pour Bourboulon tu tâcheras de trouver quelque nouveauté élégante de Paris ou de Budapest, Puch me parle d'un porte Canne merveilleux argenté, dis-moi si c'est vraiment si joli, « c'est fort cher». Pour ces trois objets Lampe, garniture de cheminée cassette, je t'ouvre un crédit (y compris Bourboulon) de 400 fl. (ou 500 fl. au plus.) Tu me choisiras de petits objets nouveauté de l'année de chez Forster pour 40 fl; un petit paravent à pieds dans le genre de celui que j'ai donné à Louise si tu en trouves de joli et nouveaux, au plus 80 fl. Enfin un choix de cartes de Nouvel An, 24 cartes. Loibl a perdu son père, il part aujourd'hui pour Vienne, et revient ici avant Noël. Il emportera tout ce que tu auras choisi pour mes commissions. Si tu as des doutes ou des choix à me proposer, tu pourras me télégraphier ? Merci de ta bonne lettre de Vars et de ton télégramme de .... Nous avons été ici trois jours sans lettres ni journaux, le chemin de fer étant intercepté entre Pesti et Semlin, c'était fort ennuyeux, surtout en ce moment où la proposition de la révision de la Constitution cause tant d'agitation aux puissances qui craignent surtout ce qui peut troubler leur repos. L'agitation est beaucoup plus grande à l'extérieur qu'à l'intérieur. C'était une nécessité, aucun mariage sans cette révision n'était possible pour Ferdinand. Le St Père refusant aux prêtres catholiques la permission de célébrer aucun mariage sans la promesse de la Catholicité des Enfants. Un bref spécial, faisant connaître la volonté du Pape, a été envoyé à Sigmaringen. La promesse a été donnée. Sera-t-elle tenue ? Tout cela m'agite beaucoup. Hier a été donné pour ton frère le second grand dîner de députés, il y en avait 80 à chaque dîner, ils étaient très bien et bons. Nous avons eu des jours d'une température délicieuse avec soleil chaud, maintenant il fait assez froid et il y a grand brouillard. La mort de Mimi m'a fait une grande peine comme je t'ai déjà dit, elle était si aimante et si dévouée.» Historique: Stefan Stambolov (1854-1895) est alors Premier ministre de Bulgarie, il est considéré comme l'un des plus importants de la Bulgarie moderne. Dans cette lettre Ferdinand évoque la convocation de la Grande Assemblée nationale pour que le point religieux de la Constitution fût retouché (modification de l'article 38), malgré la colère en Bulgarie des milieux pro-russes et du clergé orthodoxe
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