FERDINAND, prince de Saxe-Cobourg-Gotha (1861-1948) - Lot 269

Lot 269
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FERDINAND, prince de Saxe-Cobourg-Gotha (1861-1948) - Lot 269
FERDINAND, prince de Saxe-Cobourg-Gotha (1861-1948) Ensemble de 12 L.A.S.: «Ferdinand», Paris, Chantilly, Kissingen, Plombières, datées du 18 mai 1882 au 27 août 1882, adressées à sa mère, la princesse Clémentine de Saxe-Cobourg-Gotha (1817-1907), 55 pages sur papier à en-tête de son monogramme sous couronne, texte en français, pliures, rousseurs, mais bon état général. On y joint un portrait photographique du prince signé Koller Karoly, à Budapest, le représentant posant en civil. Tirage d'époque, vers 1880, monté sur carton, avec le nom du photographe au bas et au dos du document. Bon état. H.: 21 cm - L.: 10 cm. Paris, 18 mai 1882: «Comme j'ignore où vous êtes maintenant j'adresse à Biederstein, pour vous donner de mes nouvelles. Je suis triste et accablé par la vue, le bruit, le mouvement de Paris! Après 2 ans, de revoir tout cela, les chères boutiques, les Champs-Élysées, le Bois, cela vous fait un mal affreux et le souvenir vous suit partout. Ma faiblesse est toujours bien grande, mais le ventre me laisse un peu de repos. J'ai fait le voyage de Munich à Paris avec Mr et Mme de Villeneuve, Nuit glaciale, neige et gelée à Avricourt, douane très polie, Gusty à la gare sans voiture que j'ai trouvée à l'hôtel. Toilette élégante, monté chez les Philippes: «Que fais-tu donc ici, c'était parfaitement inutile pour toi de venir à Paris». Voilà les paroles encourageantes du bien aimé frère. Louise pâle, habillée comme une couette sortant toujours seule avec Pack le «repoussoir» nécessaire, Phil. Après en coupé avec Robert!! 7hr dîner Rue d'Antin chez Joinville La Tante, l'oncle Pierre bien bons, pleins de sympathie pour notre malheur et mes maux. Entrée des Flandres complètement changés vis à vis de moi; ne me parlant pas et m'irritant. Nemours très gai m'invite au théâtre et à dîner. Je refuse ostensiblement le théâtre ce qui cause une colère extrême chez Philippe qui allait ce soir au «Mille et une nuits»! Hier matin visite de Mr Fournier avec 5000 frs dont grand merci! Puis 11 hr dej. Chez Durand donné par Robert et (???); moi, Gusty, Pierre, les Philippe. Grands rires et bruit infernal, pendant que moi je regardais avec tristesse cette soirée poissarde, en songeant à nos petits-déjeuners tranquilles d'il y a 4 ans. Robert m'a invité à aller à Rouen et à loger Rue Jean Goujon; j'ai ...Promenade sur le boulevard plus jolies que jamais. Les boutiques ravissantes, mais sans argent, elles me rendent mauvais. Après visites chez Nemours, Hôtel Lambert; rentré pour soir. Dîner 7 hr à l'Hôtel Lambert; Marguerite n'a pas dit un mot sur Papa! Suzanne (???) ma voisine m'a demandé des nouvelles de Nosty. Phil., m'a déclaré avec vigueur qu'il allait en arrivant à Vienne faire vider mon logement, désirant commencer les travaux; cela passe toute permission de vous dire cela à Paris quand on pouvait m'en prévenir à Vienne; il a été d'une telle intrigante avec moi là-dessus que même Gusty en a été froissé. Enfin il a dit qu'il me télégraphierait le moment du déménagement, pour que je retourne à Vienne! Enfin quel cavalier! Ce matin l'assomption messe à St. Roch, soir au jardin d'acclimatation. Samedi dîner Nemours, Dimanche Chantilly. J'irai vers le 20 juin à Kissingen. Je pense revenir le 4 à Vienne pour ce logement odieux. J'ai acheté à Chantilly une bague Saphir jaune, 60 fr! Les Phil., sont partis ce matin 6 hr pour Bruxelles, furieux de cette heure, le Roi leur ayant défendu de venir le soir! Le temps est toujours frais et je pense que Kreuth doit être bien désagréable. Oncle Nemours parle de venir vous voir à Ebenthal?! Je vais voir le Dr Leclere à Plombière pour organiser la cure. Maintenant adieu ma chère maman, je vais à la messe de St. Roch y prier pour vous et pour cher Papa! Je vous envoie la lettre de l'??? qui vous intéressera ainsi qu'Amélie. Vous me la renverrez. Je vous embrasse de tout cœur ainsi qu'Amélie (...) Louise m'a déclaré que la rentrée dans l'ignoble Palais de Vienne lui était un cauchemar. Ça promet». - Kissingen, 20 juillet 1882: «Ma chère Maman! Merci de votre bonne, mais si triste lettre du 17/18. J'espère que vous allez bien et que vos insomnies ont cessé. Je suis très souffrant d'un rhume affreux et mes 2 hanches me font très mal. Je ne sais comment et quand je serai délivré de cette plaie. Je mène ma vie habituelle ici. Passant ma journée avec Klei... Et les après-midis avec la belle Maria Pavlovna qui me soigne avec une amabilité touchante, hier soir nous nous sommes promenés au clair-obscur des bois. J'ai forcé par ma seule volonté (???) à s'agenouiller devant la grande-duchesse Wladimir. Elle en a eu les reins cassés. C'était très curieux!(???) m'a supplié de rester un peu plus, d'ailleurs Gerhard arrive demain pour voir le Grand-duc de Mecklembourg qui arrive le 23 au matin, il m'était difficile de partir le 23, la grande-duchesse m'ayant
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