ROBERT, prince d'Orléans, duc de Chartres (1840-1910)

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ROBERT, prince d'Orléans, duc de Chartres (1840-1910)
Ensemble de 6 L.A.S.: «R d'Orléans», Le Nouvion, Fredensborg, château d'Eu, Balmoral, Glen Spean Lodge, datées du 15 juillet 1885 au 22 avril 1886, adressées à sa tante la princesse Clémentine d'Orléans de Saxe-Cobourg-Gotha (1817-1907), 20 pages 1/2, texte en français, pliures, bon état général. -17 septembre 1885: «Fredensborg (...) il est convenu que le mariage religieux de Marie [princesse Marie d'Orléans avec le prince Waldemar de Danemark] aura lieu à Eu le jeudi 22 octobre. Nous aurons fait auparavant le mariage civil à Paris seulement avec Waldemar, Marie et les témoins. La reine de Danemark, le roi (ou le prince royal) de Danemark, le prince et la princesse de Galles et probablement la duchesse de Cumberland assisteront au mariage religieux à Eu et représenteront la famille du futur. Je ne sais pas quels sont les arrangements que prendra mon père masu j'espère que tous mes oncles assisteront au mariage d'autant que l'on pourra probablement allez et venir de Paris le même jour. J'ignore si l'un de vos fils sera alors en France, mais je suis heureux que vous et votre partie de famille y soyez représentés. Le prince de Galles part, je crois, la semaine prochaine pour la Hongrie. La princesse reste ici - ira à Eu avec sa mère et y retrouvera le Prince pour rentrer en Angleterre. Marie continue à être très heureuse et tout ce que nous voyons ici nous satisfait beaucoup (...)» - 3 octobre 1885 «Eu (...) nous vous demandons de venir de Paris à Eu avec mon beau-père et ma belle-mère le 20. Si vous êtes le 19 à Paris, venez dîner chez nous. Ici les arrangements sont pris pour que vous logiez ainsi que Ferdinand avec mes beaux-parents. La famille danoise arrive le 21. Il y a chasse à courre le 23 et le 24 ils repartent (...)» - 30 novembre 1885: «je m'en vais demain à Gmunden pour dire adieu à Marie et répondre à l'aimable invitation des Cumberland. Je pense arriver à Gmunden jeudi matin et repartir samedi soir ou dimanche matin. Je regrette de ne pouvoir cette fois pousser jusqu'à Vienne pour vous présenter mes hommages [il fait référence à la mort du roi Alphonse XII, survenu le 25 novembre 1885], mais cela m'entraînerait trop loin. J'ai écrit à Ferdinand que s'il était à Linz j'irais le voir samedi ou dimanche matin (...) j'ai passé deux jours à Paris avec mon frère et Isabelle au moment de la mort du roi Alphonse. Isabelle en était très affecté et c'est a beaucoup de points de vue une grande perte pour non-frère. Nous faisons ici de jolies chasses par un temps affreux de pluie et de vent (...)» - 5 avril 1886: «Balmoral (...) j'aurais tant aimé causer avec vous. L'oncle Aumale avait demandé à ... de ne parler qu'à cette heure si et je lui avais de Paris laissé arranger toute cette affaire. J'avais écrit de Paris à Oncle Montpensier et à Antoine pour leur dire de dîner. Seulement sur un faux renseignement et j'avais adressé (2 lettres) à l'hôtel de Londres (...) mes lettres sont-elles arrivées? Nous avons fait bon voyage, nous avons tous visité une nouvelle exposition qui est charmante (...) je suis triste que ma Marie qui après mon départ de Copenhague a eu un petit accident. Tout est fini, mais elle préfère qu'on n'en parle pas. J'ai été très heureux de baiser la main d'Aumale et j'aurais aussi voulu causer avec lui, voulez-vous, le lui dire (...)-15 juillet, sans date (1886): «Le Nouvion, Ma chère Tante, vous me permettrez sans doute de vous donner des nouvelles sans commentaire sur l'admirable lettre de l'Oncle qui a si bien défendu tous les militaires de la famille, ni sur le décret qui ..., vraie lettre de cachet signifiée hier sans même être publiée ni sur tous les mensonges ... à la tribune de la Chambre le 13 juillet. Je suis venu ici dès que j'ai su avant-hier soir, le décret. L'oncle est en bonne santé, il est très calme et a beaucoup de sang-froid. Je crains qu'intérieurement il souffre beaucoup, mais ne veut pas le laisser paraître. Il a voulu partir le plus simplement possible, le bagage va partir et nous irons en voiture prendre le chemin de fer en Belgique. Nous serons à 6h à l'hôtel de Flandre à Bruxelles. L'oncle pense y rester quelques jours et aller ensuite en Angleterre au Norton (...) je le quitterai à Bruxelles et j'irais rechercher Chiquita et les enfants pour les mener aussi en Angleterre probablement dimanche (...)». Historique: la dernière lettre sans date fut écrite à 5h du matin, fait sans doute allusion à la lettre de protestation du duc d'Aumale adressée le 11 juillet 1886 au Président de la République, Jules Grévy, en réponse à la loi d'exil promulguée le 22 juin 1886 et condamnent à l'exil tous les membres de la famille ayant régné sur la France. Le duc d'Aumale écrit à Jules Grevy: «il m'appartient de vous rappeler que les grades militaires sont au-dessus de vos atteintes»
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