CLOTHILDE, archiduchesse d'Autriche, née princesse de Saxe-C - Lot 233

Lot 233
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Estimation :
800 - 1000 EUR
CLOTHILDE, archiduchesse d'Autriche, née princesse de Saxe-C - Lot 233
CLOTHILDE, archiduchesse d'Autriche, née princesse de Saxe-Cobourg-Gotha (1846-1937) Ensemble de 24 L.A.S.: «Clot» et «Clothilde», datées du 20 septembre 1885 au 7 décembre 1886, dont une grande partie est sur papier à en-tête à son monogramme sous couronne royale, envoyées de la Villa Giuseppe à Fiume (Croatie) et du château d'Alscuth (Hongrie), adressées à sa mère, la princesse Clémentine d'Orléans (1817-1907), 103 pages, texte en français, pliures, rousseurs, mais bon état général. On y joint une lithographie signée U. Druck & V. Weger à Leipzig, représentant la princesse jeune fille, un autre portrait lithographique, une carte postale ancienne où elle pose entourée de sa famille et une note manuscrite «Codicille à mon testament», fait en 1880. H.: 29,5 cm - L.:20,5 cm H.: 28 cm - L.:20 cm. -Alscút, décembre 1886: «Ma bien chère maman, je viens vous souhaiter une bonne année, priant le Seigneur de vous conserver en bonne santé encore de longues années pour notre joie et notre bonheur, car pour vous ma si chère maman, le bonheur se sont les si chers souvenirs. Hélas combien cela nous paraît long depuis que ce père chéri nous a quittés, les années s'écoulent si vite! Je prie toujours pour vous, ces jours en faisant nos dévotions pour Noël les filles et moi. Merci de toutes les jolies choses que vous nous avez envoyées, je les ai distribuées à la joie des enfants. Notre arbre a été très joli, les enfants si heureux, la messe de minuit si belle, Irène et son fiancé, étaient aussi à l'arbre tous heureux de leurs présents. Je sais combien toutes ces agitations vous font mal. J'espère que tout va finir (...) Joseph me charge de tous ses vœux, je le lui ai raconté les calomnies. Le temps est froid et triste merci de votre lettre, les dernières sont amusantes, je vous envoie une croix contenant des cheveux de cher père (...)» -Alscút, 19 juillet 1886: «Ma bien chère maman, merci de votre belle lettre, je comptais verni par ... 9-47-8 Vienne, changer de gare, et arriver ...9-59, mais depuis hier et aujourd'hui, j'ai un mal de tête affreux (...) alors je ne pourrais pas venir, je le regretterai beaucoup, voilà si longtemps que je ne vous ai pas vue, mais je suis trop souffrante alors pour songer à me mettre en route. Et cette fiancée, je savais qu'on le marierait jeune quoiqu'en dise les Phils. Qu'entendez-vous? Que dit- ont? Nous allons avoir, j'attends ces majestés ici pendant 3 jours et les manœuvres, nous sommes en grand travail d'arranger le château. Adieu, ma chère maman, je vous embrasse tendrement.» - Alscút, 20 juillet 1886: «Ma bien chère maman, je ne peux pas venir vous voir, j'ne suis très désolée, mais je suis trop souffrante pour bouger d'ici, comme j'en avais la crainte hier. J'aurai été si heureuse de vous revoir et d'écouter vos récits de voyages enfin de toute votre vie, depuis janvier que je vous ai vue à Vienne. Vous allez vous remettre en route, mes pensées et prières seront avec vous et surtout pour le cher triste 26! J'espère que les bains de mer feront du bien à Amélie, que ce voyage avec elle sera agréable, combien j'aurais aimé m'y adjoindre, mais combien de devoirs me retiennent ici! (...) Adieu chère maman, bon voyage chère maman je vous embrasse de tout mon cœur et suis votre bien dévouée fille». - Fiume, 11 février 1886: «Ma bien chère maman, nous avons fait très bon voyage, avons même assez bien, nous sommes arrivés ici avec un grand retard vu la Bosa épouvantable et glaciale qui soufflait, ici j'ai trouvé toute ma chère famille en bonne santé, avait bonne mine et dans la joie de me revoir, ces deux semaines leur avait paru très longues. Hier Clot. a eu de la fièvre et grand dérangement, aujourd'hui elle va mieux. Dieu merci. Marie et Paula sont enrhumées et toussent, l'une a voulu aller voir la mer pas cette Bosa et l'autre raconte à ses connaissances son séjour à Vienne, on dit que l'impératrice arrive aujourd'hui ici (...) on fait le tour en regardant au loin Fiume et Abazia, en pleine mer, le vent doit être encore plus fort et gronde mouvements, franche marée. Ferdinand sera très malade. Il fait très froid, moins cependant qu'à Vienne (...). Adieu, ma bien chère maman, je repense avec joie aux bons moments passés avec vous, je vous embrasse tendrement.» etc
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