CLOTHILDE, archiduchesse d'Autriche, née princesse de Saxe-Cobourg-Gotha (1846-1937)

Lot 232
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Estimation :
800 - 1000 EUR
CLOTHILDE, archiduchesse d'Autriche, née princesse de Saxe-Cobourg-Gotha (1846-1937)
Ensemble de 22 L.A.S.: «Clot» et «Clothilde», datées du 8 février 1882 au 27 septembre 1882, dont la plupart sont sur papier à en-tête à son monogramme sous couronne royale, envoyées de la Villa Giuseppe à Fiume (Croatie) et du château d'Alscuth (Hongrie), adressées à sa mère, la princesse Clémentine d'Orléans (1817-1907), 90 pages, texte en français, pliures, rousseurs, mais bon état général. On y joint un portrait photographique signée E. Rabending à Vienne, format carte de visite, une grande gravure la représentant signée de Victor Hornyamszky, et trois cartes postales. -Alscút, 11 avril 1882: «Ma bien chère Maman, merci de vos deux bonnes lettres, une de Florence et l'autre de Rome, merci aussi des trop jolis monuments de Florence pour les enfants, sinon que des chocolats, vous êtes trop bonne de toujours penser à nous. Nous sommes partis le 3 de Fiume à mon grand regret, il y faisait délicieux l'été, les bois de chênes tout verts, la Vallée de Dresde, toute verte, votre lilas tout en fleur, les bancs de devant chez Joseph en pleines fleurs, notre terrasse sous le gros pin, si jolie, j'y penserai toujours à vous chère Maman. Nous avons trouvé ici le froid, un qui nous fait mal comme après l'été. Ces jours-ci, 6 degrés, du froid, aujourd'hui il neige, tout est blanc! Les murs sont superbes, les chambres et la maison, me semble si grand. Joseph et les enfants sont heureux d'être ici, mais la belle mer, le bon soleil me manque beaucoup, je perds toutes les couleurs qu'elle m'avait données. Nous avons passé à la semaine sainte pieusement, pour moi bien tristement, la première sans ce Père bien aimé et en pensant à vous, ma mère, ce que vous devez souffrir, j'ai fait une Pâque avec Joseph, Marie en priant bien pour vous. (...) Je vous embrasse bien tendrement et suis votre bien dévouée fille». - Alscút, 15 avril 1882: «Ma bien chère maman, merci de votre bonne lettre de Vienne, il me tardait d'avoir de vos nouvelles! Combien la rentrée en ce triste palais a dû vous faire mal, tout tout parle de lui, tout est là excepté lui. L'année dernière j'étais la seule qui fêtait Pâques avec vous, avec ce bien aimé père, à Sainte-Anne! Les récits de Rome m'ont tout intéressée, l'audience chez le pape, merci bien d'avance pour toutes les jolies choses de là, vous êtes trop bonne. Je crains bien que le voyage de Cobourg ne vous fatigue, chère mère, ne vous fasse mal, je serai venue bien volontiers passer ce jour avec vous, parler et prier avec vous, pour lui et j'aurai eu la joie de vous voir, de penser que je puisse vous faire un peu de bien. Dites-moi, télégraphiez-moi, si vous aimez que je vienne. À Dieu ma bien chère maman, je vous embrasse de tout mon cœur et suis votre bien dévouée fille». -Alscút, 22 mai 1882: «Ma bien chère maman, nous voici revenus ici après un séjour d'une 15 en ville, les Majestés [l'empereur François-Joseph et l'impératrice Elisabeth d'Autriche] et tout le monde ont été très aimable pour nous, le temps était tristement froid, encore aujourd'hui, mais il a gelé ici, les chers enfants sont bien et étaient bien heureux de nous revoir. J'ai eu ma semaine de grande faiblesse ne pouvant presque plus me tenir debout, j'ai bien pensé à Marie, Ferdinand à Buda, elle m'a dit qu'elle trouvait Amélie bien, comment l'avez-vous trouvée? Pauvre chérie, y êtes-vous encore? Comment va Ferdinand? Combien vous devez être seule et triste sans lui. Messieurs les abbés sont dans la joie de ces lettres et souvenirs de Rome, c'était bien aimable à lui d'avoir pensé à eux. Les majestés ont bien demandé de vos nouvelles, l'empereur très en détail, et très aimablement. Joseph a beaucoup troussé ces derniers temps, il part avant le 20 juin pour une tournée d'un mois. Je serais alors seul pour m'en aller (...) Mère chérie, combien mes pensées sont toujours auprès de vous, si seule sans ce père adoré. Ah pourquoi nous a-t-il quitté si tôt! Je vous embrasse».-Alscút, 7 août 1882: «Ma bien chère maman, j'ai fait un bon voyage en pensant tout le temps à vous, à Cobourg, à ces tristes jours que j'ai aimés cependant, à nos dévotions et prières dans ce cher caveau. Je suis arrivée très fatiguée ici et tout à fait tard pour préparer la fête, le 2 et les jours suivants sont déjà arrivés les hôtes. Le premier est déjà arrivé le 5 nous avions tout décoré l'allée et le château avec des drapeaux, des arcs de triomphe, il a été si bon et aimable, les 4 autres évêques aussi et beaucoup de chanoines des diocèses de Grau et de ceux des 4 évêques, tous contents d'avoir été invités, trouvant la chapelle charmante ainsi que le jardin et tient Alscút, Cirskiy et Orozszeny très aimables, la cérémonie le 6 n'a été trop longue, très belle, le discours du Prima superbe, une masse de monde, de paysans, tout le village et le jardin en était pleins. 12 août, je reprends ma let
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