AMÉLIE, duchesse en Bavière, née princesse de Saxe-Cobourg-Gotha (1848-1894)

Lot 228
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400 - 600 EUR
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AMÉLIE, duchesse en Bavière, née princesse de Saxe-Cobourg-Gotha (1848-1894)
Ensemble de 9 L.A.S.: «Amélie», Biederstein, Hanovre, Tegernsee, datées du 23 décembre 1885 au 20 décembre 1886, adressées à sa mère, la princesse Clémentine de Saxe-Cobourg-Gotha (1817-1907), 35 pages dont certaines sur papier à en-tête de son monogramme sous couronne, bordé de noir, texte en français, pliures, bon état général. On y joint une carte postale ancienne du château de Biederstein, une carte postale ancienne de Tegernsee. 30 décembre 1885: «(...) les achats et jours de Noël m'ont beaucoup fatigué et maintenant je suis assise épouvanté devant la masse de lettres à écrire, pardonnez-nous donc chère maman ce peu de lignes. L'arbre de la belle-mère a été très beau, elle m'a donné le portait des enfants et Hélène [sa belle-sœur, la princesse de Tour et Taxis] m'a donné des cadeaux splendides (...)» -14 janvier 1886: «(...) j'écris de mon lit, j'ai été bien souffrante, cela a commencé par un rhume, puis de nouveau cette vilaine inflammation de la muqueuse avec douleur d'yeux et de figure (...)du matin jusqu'au soir ou je vomissais du sang, nous avons eu peur pour le pauvre être à venir, j'espère que cela ne reviendra plus (...) La politique intérieure est bien sérieuse ici, je ne sais trop ce que nous verrons cet hiver, une crise me semble presque inévitable, mais personne n'ose en parler ouvertement (...)» - 20 janvier 1886: « Je reprends ma vie avec encore un peu de faiblesse, un peu de douleurs et tous le séjour l'odieux travail de nez que Ferdinand connaît bien! Hier j'ai même pu aller au déjeuner de la reine [sa belle-sœur, la reine de Naples], cela m'a fait plaisir de voir cette pauvre Paz, toujours si gentille, mais elle a pauvre mine, elle est aussi un terrain de famille! Louis-Ferdinand à la tête tournée de Ferdinand, il m'a dit qu'il avait voué une amitié éternelle! (...) Si vous voulez m'apporter le roi de Thessalie lorsque vous viendrez me voir, j'en ai déjà entendu parler, sans cela j'ai beaucoup de livres en préparation, car vous savez que je lis toujours plus lentement, plus les nerfs de ma tête s'affaiblissent. Maintenant je lis la Cour à Compiègne c'est curieux et on se demande comment la cour ... est bonapartiste après tous les tours que lui a joué Napoléon III! Mme de Coleimine est ici, on la trouve très belle! La mort de Duloi m'a fait de la peine, c'est une bien grande perte pour nous! La Baronne de Rothschild m'a envoyé un cheval en peluche rose couvert de roses et d'oiseaux mouches c'est délicieux! Voilà le prince Guillaume de Wurtemberg qui se marie pourtant comme je l'avais pensé à Hohenbourg (...)» - 20 janvier 1886: «(...) il était grand temps que les Rodolphe [archiduc Rodolphe d'Autriche et son épouse la princesse Stéphanie de Belgique] deviennent aimables pour vous! La musique des Zigeuner me rend profondément triste depuis la mort de papa, elle réveille les meilleurs souvenirs de notre heureuse vie passée (...) Je trouve les Grecs un peu fous de vouloir se lancer à toutes forces dans une guerre contre la Turquie avec les grandes puissances contre eux! Je n'ai pas eu de réponse à mes vœux de Nouvel An pour tante Victoria et Béatrice, c'est une première fois. Je ne saurais vous dire tous les cancans de la société ici sur le séjour de la comtesse Fugger chez moi, sur ce qu'elle ce mal ...je commence a en être énervée, est-ce une jalousie? je ne comprends guère le but (...)» - 8 février 1886: «Les fiançailles d'Amélie avec Carlos de Portugal que Paris m'a télégraphié hier m'ont fait grand plaisir, car je m'intéressais beaucoup au bonheur de cette charmante enfant. Dieu veuille qu'elle soit heureuse, la position est belle, et lui? (Comme caractère). L'oncle Aumale m'a envoyé son histoire des Condés ce dont je suis fort touchée (...)» -26 avril 1886: «pardon du papier, mais j'écris au jardin sur ma chaise longue ou je suis presque toute la journée jouissant de ce temps admirable (...) samedi saint je me suis presque trouvée mal. Les Philippes sont arrivés jeudi, lui est reparti pour Schladming, Louise est ici très bonne et gentille, Max est arrivé peu après eux ayant très bonne mine et satisfait de son service militaire et de la grande amabilité que l'on avait pour lui là-bas. L'Impératrice ma belle-sœur est ici, mais elle a fait dire qu'elle ne désirait pas nous voir à cause de la petite vérole (il y a 15 jours que les enfants sont hors de quarantaine). Ma belle-mère vient tous les jours, les Hohenzollern, j'ai eu tant de visites ces jours-ci que j'en ai été complètement abruti (...)» - 22 septembre 1886: « (...) je ne sais plus si je vous ai raconté la bonne visite des Montpensier, seulement tellement courte que leurs suites en ont manqué le train, cela a été (...) un bruit, des courses, Eulalie évanouie, ma belle-mère saisie et les jeunes femmes riant aux larmes! (...) Demain nous allons à Munich, peut-être après-demain à Hohenschwa
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