LOUIS, prince d'Orléans, duc de Nemours (1814-1896), second fils du roi Louis-Philippe

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LOUIS, prince d'Orléans, duc de Nemours (1814-1896), second fils du roi Louis-Philippe
Ensemble de 7 L.A.S.: «N» et «Louis d'Orléans», datées du 3 juillet 1882 au 16 août 1886, envoyées de Paris (19, avenue du Bois-de-Boulogne) et La Haye, adressées à sa sœur, la princesse Clémentine de Saxe-Cobourg-Gotha (1817-1907), 33 pages, texte en français, pliures, rousseurs, mais bon état général. - 3 juillet 1882: «chère Clem, ce sera une grande satisfaction pour moi que de te revoir et d'aller en pèlerinage, près de toi à Ebenthal [lieu où est mort un au auparavant, le 26 juillet 1881 à l'âge de 65 ans, le prince Auguste de Saxe-Cobourg-Gotha, mari de la princesse Clémentine], si plein de souvenirs pour nous et devenu à présent douloureux (...) Blanche [sa fille, princesse Czartoryski (1846-1893)] va mieux merci, elle va aller pour l'été à Fontainebleau ou Marguerite [sa fille (1857-1932)] la rejoindra ...» - 23 juillet 1882: «Cela a été une vraie satisfaction pour moi ma chère Clem que de partager tranquillement avec toi ta tristesse dont je comprends bien l'étendue et de laquelle je prends personnellement ma part de revoir aussi Ebenthal si plein de chers et douloureux souvenirs. Mes pensées et prières seront bien ... avec toi pour le douloureux retour du 26. En une telle affliction, qui est sans pareille et sans guérison ... en ce monde, on ne peut en effet que demander à Dieu qu'il donne l'esprit de soumission à sa volonté qui seul peut aider a supporter de pareils coups et permettre de poursuivre les devoirs qui nous incombe encore. Avant de quitter Paris, j'ai donné l'instruction que l'on t'envoie, La vie de Saint-Pierre en indiquant où se trouve le chapitre relatif à notre frère aîné. Je l'ai fait adresser à Cobourg ou j'espère qu'il te sera parvenu. Mon retour s'est effectué sans encombre sans le Sleeping-car, où se trouvait aussi le duc de Sabran. Sa femme et le comte Kalnoerki, l'avaient accompagné jusqu'au wagon. J'ai vu Blanche à Fontainebleau toujours à peu près la même ...» -5 novembre 1885: «(...) ton départ a achevé de faire rentrer ici dans la routine ordinaire de notre vie que le mariage Waldemar [référence au mariage de la princesse Marie d'Orléans avec le prince Waldemar de Danemark ayant été célébré au château d'Eu, le 21 octobre] en avait ... sortie. Les jeunes époux continuent à habiter St Firmin [résidence du duc et de la duchesse de Chartres, parents de la princesse Marie d'Orléans] d'où ils viennent dit-on chaque jour parcourir bourgeoisement Paris. Selon mon humble jugement, je trouvais préférable dans l'intérêt même de l'avenir du ménage de voir les nouveaux époux aller rejoindre dès le début du mariage la place qui leur incombe dans le pays et la famille à laquelle ils appartiennent ... il est vrai que je suis du temps passé et que nous avons changé tout cela». - 15 décembre 1885: «chère Clem, cette lettre a principalement pour but de te recommander le marquis de Pange, qui va à Vienne comme 2ème attaché militaire. Tu te rappelleras sans doute qu'il est le fils d'Adolphine de Laboue, le fils et petit-fils des feux marquis de Pange desquels tu te souviens probablement, le neveu des dames Mu.... La Tour-Maubourg (Septime) et Caraman (Adolphe). Ces dames sont mortes, mais non pas Adolphine que son fils devait en partant aller visiter à Pange près de Metz, pays tombé dans la Prusse. Le Mquis est marié à une personne de la province, qui le rejoindra à Vienne. Ils ont six enfants. Il est capitaine d'artillerie depuis longtemps, il est très estimé comme un officier consciencieux et capable, il a été décoré pendant la guerre... Il a déjà cette année ici même fait partie de la mission à Pilsen en Bohême, mission dont le chef était le général Fay. Il y a peu de jours, j'ai reçu ta lettre du 7 de Vienne (...). J'espère que les douleurs de la rancune sont maintenant oubliées. C'est une sage précaution à prendre. Je souhaite bien vivement aussi que le traitement auquel tu t'es décidée pour ton??? soit poursuivi, par toi avec persévérance et qu'il en amène la guérison, mais il faut avoir la prudence d'en attendre les effets. Il faudrait aussi te faire porter dans l'escalier quand tu sors (...) Surtout de la hauteur de celui du palais de Cobourg (...). L'année finissant accumule bien les tristesses. La nouvelle amènera-t-elle des compensations? À la volonté de Dieu. En politique malgré le progrès manifeste par les élections, on ne voit pas encore sur quoi fonder de l'espoir (...) on peut cependant espérer de meilleurs jours, dans un avenir éloigné (...). L'injuste violence des invalidations, la persécution du clergé et de la religion en sont des indices certains et nous avons cependant encore en (...). Un ministre relativement modéré. (...) Notre cher beau-frère Ferdinand vient de terminer brusquement sa pénible maladie et son existence (...), le récit sommaire (...) dans les journaux français (...) pas sans inquiétude sur la manière dont il
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