LOUISE-MARIE, reine des Belges, princesse d'Orléans (1812-1850)

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LOUISE-MARIE, reine des Belges, princesse d'Orléans (1812-1850)
Ensemble de 4 L.A.S.: «Louise», datées du 26 septembre 1839 au 27 novembre 1840, portant les n° 46, n°49 et n°52, envoyées de Laeken et Bruxelles adressées à sa sœur la princesse Clémentine, 17 pages, sur papier à en-tête de son monogramme gaufré sous couronne royale, texte en français, rousseurs et pliures, en l'état. Intéressante correspondance, dans laquelle la jeune reine parle de sa vie quotidienne, de ses goûts et de son style de toilette. Elle évoque aussi sa fatigue après la naissance de son dernier enfant, la princesse Charlotte. Laeken, 27 novembre 1840: «Je viens te prier chère Amie de m'envoyer le plus tôt possible une jolie chaise (...) dans les prix de 2, 3, 500 francs et au-dessus. Je ne veux pas dépasser 550 à 600 francs. Je renverrai la boîte le lendemain du jour où je l'aurai reçu. Je ne veux pas une simple chaise, mais une jolie chaise; J'aimerais bien trouver quelque chose de joli entre 200 et 400 francs. Tu me trouveras sûrement ce qu'il me faut, c'est pour causer une surprise à la princesse Thérèse d'I... Quelque chose pour la fille de la comtesse F... à qui je veux faire un présent. Merci de ta lettre du 25». - Laeken, 19 novembre 1840: «Je n'ai ce matin chère Amie pas grand-chose à te raconter. Léopold qui avait eu l'autre jour une petite attaque, vas mieux, (...), irrésistible une partie du jour. Les enfants vont bien. J'irais tout à l'heure les saluer. Je ne te dis rien des détails de la prise d'A.. et des détails de l'adresse. Je ne saurais en parler et y penser de sang-froid et tous cela m'agite et me rend malade intimement, mais silencieusement, ce que je ne peux comprendre c'est (...) de notre gouvernement. (...) J'ai aussi de bonnes nouvelles de V.R. [reine Victoria]. Je t'écrirais, adresse une lettre pour (...). Je te prierais quand tu auras le temps de répondre aux différentes questions de ma dernière lettre (...) si la reine [sa mère, la reine Marie-Amélie] pouvait m'envoyer 2000 frs que je serais bien aise d'avoir ou si elle n'a de francs à ma disposition. Adieu, chère amie, je suis un peu fatigué par ma tête. Toute à toi». etc
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