MARIE-AMÉLIE, princesse de Bourbon-Siciles, reine des Français (1782-1866)

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MARIE-AMÉLIE, princesse de Bourbon-Siciles, reine des Français (1782-1866)
L.A.S.: «Marie Amélie», Eu, 1er septembre 1843, adressées à son cousin le prince Ferdinand de Saxe-Cobourg-Gotha (1785-1851), beau-père de la princesse Clémentine, 1 page 1/2, sur le papier à en-tête à son monogramme sous couronne royale, texte en français, pliures, mais bon état général. «Comptant sur la bonté et l'amitié que vous m'avez témoignée, je vous écris ces lignes pour (...) nos enfants s'ils n'arrivent pas auprès de vous aussi tôt que vous les attendiez et qu'ils l'auront désiré. Nous sommes depuis quelques jours dans l'attente d'une visite (...) de la reine d'Angleterre dont nous sommes bien touchés, pour lui rendre ce séjour plus agréable, nous avons souhaité la présence de Louise et de Clémentine qu'elle (...) et qu'elle-même savait la meilleure chose, Clémentine et Auguste l'ont senti et se sont résignés à l'attendre, mais je suis sûre que vous... comme vous qu'il (...) tout à l'égard de la reine Victoria, qu'envers le roi. S'ils partaient d'ici pendant qu'elle y est encore et je connais assez vos sentiments pour penser que nous ne le voudriez pas. On dit que la reine ne compte rester ici que trois jours, je vous promets que du moment où elle s'embarquera, Clémentine et Auguste partiront, je n'ai pas besoin de vous dire que malgré toute la tendresse que nous avons pour notre fille chérie nous sommes les premiers à vouloir qu'elle suive ses désirs et qu'elle soit empressé de ses rendre au milieu de l'auguste famille qui l'a adopté et qui est si bonne (...) vous priez de me rappeler au souvenir du duc votre auguste frère, du duc et de la duchesse Ernest et du prince Léopold et agréer nous-même l'expression de la sincère amitié avec laquelle je suis monseigneur de Votre Altesse Royale la bien attachée cousine». Historique: cette lettre est écrite le 1er septembre 1843, la veille au soir de l'arrivée de la reine Victoria, en visite en France du 2 au 7 septembre 1843. Cet évènement historique marquant se déroule au château d'Eu en Normandie. Il s'agit de la première visite officielle dans le cadre de «l'entente cordiale» entre la France et l'Angleterre. Victoria étant le premier monarque anglais se rendant en France depuis son lointain ancêtre, le roi Henri VIII en 1520. Afin d'en immortalisé le souvenir le peintre de la cour Franz-Xaver Winterhalter, réalisé en 1845 une magnifique représentation. La scène du tableau se déroule dans la galerie Victoria, nommée ainsi en l'honneur de la souveraine, au château d'Eu. Qu'elle décrit dans son journal (8 septembre 1845): «c'est une fort jolie pièce, pleine de tableaux montrant des scènes de notre dernier séjour ici, et de la visite du roi à Windsor». En effet, l'une des grandes toiles accrochées au mur de gauche dépeint la réception de Louis-Philippe à Windsor. Sur le tableau, intitulé «la reine Victoria et le prince Albert reçus par Louis-Philippe et sa famille au château d'Eu», outre les membres de la famille d'Orléans, apparais sur la partie droite au premier plan, la princesse Clémentine, tenant sur ces genoux son fils nouveau-né, Auguste, et entoure tendrement de son bras gauche l'aîné, le petit Philippe.
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