Attribué à Claude Joseph Vernet (Avignon 1714 - 1789 Paris) - Lot 292

Lot 292
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Estimation :
6000 - 8000 EUR
Attribué à Claude Joseph Vernet (Avignon 1714 - 1789 Paris) - Lot 292
Attribué à Claude Joseph Vernet (Avignon 1714 - 1789 Paris) La Tour de Quinto. - Le Pont de Lamintana. Huiles sur panneaux, de format ovale, une paire. 16,5 x 22 cm.; 30 x 35 cm. avec leurs cadres Au dos, sur chacun des panneaux, annotations manuscrites à l'encre, datant vraisemblablement du XVIIIe siècle, nommant le lieu: ponte Lamintana / ovale di Vernet et tor di quinto / originale di vernet, accompagné de la mention: Je garantis ce tableau original de J. Vernet - Gault de Saint-Germain. Présentés dans de beaux cadres en chêne, dorés et sculptés, à vues ovales, l'un estampillé Infroit, datant de la fin du XVIIIe siècle. Etienne-Louis Infroit, menuisier-sculpteur, fabricant de cadre, né en 1720, morte à Paris le 29 juillet 1794. BIBLIOGRAPHIE: - peut-être les oeuvres mentionnées dans Catalogue des tableaux, dessins sous verre et en feuilles, quelques estampes, etc.: composant le cabinet et les études de feu Joseph- Marie Vien... Paris, 17 mai 1809, p. 20, n°28. - peut-être les oeuvres mentionnées dans F. Ingersoll-Smouse. Joseph Vernet, peintre de marine. Etude critique et catalogue raisonné, Paris, 1926, n°530 bis. Provenance: - Peut-être collection de Joseph-Marie Vien (1716-1809), Paris, - Peut-être collection de Pierre-Marie Gault de Saint-Germain (1754- 1842), Paris - Collection privée, France Nos deux petites vues, exécutées avec nervosité et dans un style qui rappelle Salvatore Rosa, pourraient correspondre aux deux petits tableaux en ovale. Premières études de Joseph Vernet, à son arrivée en Italie citées dans la vente après-décès de Joseph Marie Vien, en 1809, cataloguée par Alexandre Paillet. Vernet arrive en Italie en novembre 1734, âgé de 20 ans, et y restera dix huit années. Selon Florence Ingersoll-Smouse: Peut-être, si Vernet avait pu entrer à l›Académie de France, sa carrière d'artiste aurait-elle été modifiée, mais, livré à ses propres goûts, il est allé vers l'art encore vivace de S[alvatore] Rosa, à son imitateur B[ernardo] Fergione, à Andrea Locatelli (1660-1741) et son élève G. P. Pannini (1695-1768), et surtout au Français Adrien Manglard, qui lui a fourni les éléments de son oeuvre. Il est intéressant de remarquer, au dos de nos tableaux, des annotations manuscrites vraisemblablement de la main de Pierre-Marie Gault de Saint-Germain (1754-1842), d'abord peintre, puis historien de l'art (conservateur des monuments historiques du département du Puy-de-Dôme entre 1794 et 1796). Ces mentions laissent entendre que les oeuvres eurent fait l'objet d›un examen de sa part, probablement en vue d'une transaction.
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