PAIRE DE SOULIERS D'INTÉRIEURS AYANT APPARTENU À L'IMPÉRATRI - Lot 318

Lot 318
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2000 - 3000 EUR
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Résultat : 2 576EUR
PAIRE DE SOULIERS D'INTÉRIEURS AYANT APPARTENU À L'IMPÉRATRI - Lot 318
PAIRE DE SOULIERS D'INTÉRIEURS AYANT APPARTENU À L'IMPÉRATRICE MARIE-LOUISE (1791-1847). Modèle plat à bouts carrés, en satin de soie noire garnie d'une petite fleur brodée, et retenue par deux rubans à nouer sur la cheville, intérieur doublé d'une fine toile et de chevreau, portant l'inscription manuscrite à l'encre noire : S.M.L.P.M.L. «Sa Majesté l'impératrice Marie-Louise», semelle intérieure en chevreau et semelle extérieure en cuir. Ce type de soulier d'une extrême fragilité était réservé pour les tenues d'intérieur ou pour les bals. Ils étaient faits pour glisser sur les parquets et ne résistaient pas à la marche. De plus, selon les usages à la cour, elles n'étaient portées qu'une seule fois par la souveraine. Travail français du premier tiers du XIXe siècle. Usures au satin, petits accidents. Provenance : cette paire de souliers ayant appartenu à l'impératrice Marie- Louise, seconde épouse de l'empereur Napoléon Ier, fut offerte par la souveraine à l'une des dames à son service, Madame Bassais. Puis offerte par cette dernière à Hector Masel, comme le précise la note manuscrite écrite de sa main qui accompagne cette paire de souliers : «À monsieur Hector Masel avec prière d'accepter d'une vieille amie de passage un petit souvenir d'amitié la même et pas limp (...)». Cette paire fut ensuite vendue par le petit fils de Hector Masel le 8 décembre 1925 : «reçu de Monsieur Sueur demeurant à Paris, 6 rue Mélingue la somme de quatre cents francs représentant le prix d'un coffret bronze doré d'époque remontant à Louis-Philippe, commandé par mon grand-père et contenant différents objets (chaussures et gants) ayant appartenu à l'impératrice Marie-Louise et qu'ont été adressée par Mme Bassais dame de la cour à mon grand-père. Dans ce prix est également compris un socle en bois doré, pour acquis Th. Potier» GARDE ROBE DE L'IMPÉRATRICE MARIE-LOUISE Marie-Louise avait un joli pied et elle le savait, comme elle le fait remarquer à M. de Saint-Aulaire en 1814 : «Ah ! vous regardez mon pied, on m'a toujours dit qu'il était joli.». Pour ses souliers, l'impératrice se fournissait chez Janssen, cordonnier de l'Académie impériale de musique, rue Neuve-des-Bons- Enfants, n°3. Dans Les Fournisseurs de Napoléon Ier et des deux impératrices d'après des documents inédits d'Alphonse Maze- Sencier, on apprend que Marie-Louise disposait dans son trousseau de «souliers en satin blanc, brodés en acier et garnis d'une frange de perles d'acier, 40 fr. - Autres, en maroquin noir, fourrure blanche, garniture en hermine rouge et noire, 24 fr. - Souliers de voyage en velours noir, garnis en queue de vison et à liège, 36 fr. - Autres en satin blanc, fourrure blanche, ouverts du devant et garnis en hermine, 36 fr. - Trente-deux paires de souliers en satin blanc, noir, rose, vert, gros bleu, en levantine blanche, en taffetas blanc, noir, à 8 fr. la paire, 256 fr.». Les trois paires que nous proposons semble bien s'apparenter à l'une des trente-deux paires décrites dans cet ouvrage. Au registre des gants, l'Impératrice passait régulièrement commande auprès des maisons parisiennes, dont la maison Mayer et possédait «soixante douzaine de gants acheté à 40 fr. la douzaine».
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