Lot n° 38
Estimation :
6000 - 8000
EUR
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Résultat
: 65 688EUR
NICCOLO DI PIETRO GERINI Connu à florence de 1368 à 1415 - Lot 38
NICCOLO DI PIETRO GERINI Connu à florence de 1368 à 1415
La Vierge et l'Enfant en trône entre Saint Jean Baptiste, Saint Jean l'Évangéliste et deux anges.
Panneau unique de dévotion
Peinture à l'oeuf et fond d'or sur panneau de bois rectangulaire, sommet en tiers-points entouré d'un cadre gothique en bois doré et sculpté d'origine
Fond d'or et ornementation poinçonnée d'origine
Inscription sur la base du cadre en lettres gothiques dorées sur fond noir : AVE MARIA GRA(tia) repeint
H. 77cm ; L.43cm Panneau
H.57cm ; L.31cm Surface picturale
Etat :
Au revers, panneau présentant de nombreuses galeries ouvertes d'insectes xylophages et diverses étiquettes. Surface picturale et fond d'or : usures et restaurations
Ornementation poinçonnée : d'origine
Provenance:
Ancienne collection Louis-Pierre Bresset, château de la Rochelambert, Haute-Loire.
Expositions:
Art du Moyen-Age, Galertie San Michele, Marseille 1949
Art du Moyen Age, Marseille, Musée Cantini 1952
Art du Moyen Age, Château de la Rochelambert, 1953, comme Niccolo di Pietro Gerini, La tapisserie et l'Art au Moyen Age et la Renaissance, Château de Culan 1960 comme Niccolo Gerini
La Vierge assise sur un trône architecturé richement paré d'un drap ornemental, tient l'Enfant dans ses bras et domine par sa haute stature le centre de cette composition où, de part et d'autre, se placent chacun des personnages. Le trône repose en léger retrait sur un piédestal de forme trapézoïdale, accentuant l'effet de perspective du pavement sur lequel se tiennent les deux saints Jean qui, par leur position de biais, participent également à cette efficience. L'aspect longiligne de leur silhouette corporelle ainsi que celui des anges placés au-dessus de chacun d'eux, créent, dans une disposition symétrique, un mouvement ascensionnel mettant en exergue la Vierge et l'Enfant.
Les expressions des deux saints demeurent dignes et retenues, celles des deux anges empreintes de dévotion. Dans les draperies, le coloris rose, tendre et délicat, contraste avec la profondeur des tons sombres, exaltant ainsi leur vivacité. Niccolo di Pietro Gerini, inscrit à l'Arte dei Medici e Speziali de florence en 1368, appartient à la génération des peintres florentins qui, après la Peste de 1348, et à la suite des frères Orcagna ont participé au renouveau de l'art giottesque de la fin du XIVe siècle. Comme la plupart de ses contemporains, il fut autant fresquiste (cf. les scènes de la sacristie de Santa Croce à florence, B.
Berenson, Italian Pictures of the Renaissance, florentine School, Londres 1963, fig.381, ou celles de la salle capitulaire de l'église San Francesco de Pise cf. M. Boslovits, Pittura Fiorentina alla vigilia del Rinascimento, florence 1975, fig. 188 et p. 402-415) que peintre de chevalet, produisant de nombreux tableaux dont ceux destinés à la dévotion particulière de personnages importants dont témoigne le modèle, ici présenté, et qu'il répéta en de multiples exemples (cf. Boskovits , figs. 187- 190)
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