- Lot 46

Lot 46
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NOUVEAU TESTAMENT – EN RELIURE DES ATELIERS DE CAUMARTIN Της Καινης Διαθηκης ἁπαντα. Novum Testamentum. Ex bibliotheca regia. Paris, Robert Estienne, 1549. 2 vols in-16, plein maroquin olive aux armes, plats à décor de compartiments enrichis de petits fers filigranés. A noter une paire de fers à la petite tête (profil avec mèche frontale), répétées sur chaque plat. Dos à nerfs orné de caissons géométriques et étoilés. Coupes ornées. Roulette intérieure. Tome 1 : 408 pp. Tome 2 : en pagination continue, pp. 409-528. Epîtres : 1- 361, [3] pp. Seconde édition du Nouveau Testament grec de Robert Estienne, connu sous le nom d’édition O mirificam : c’est par ces mots, en effet, que commence la préface. Plus rare et plus recherchée que la première, selon Renouard, elle est entièrement imprimée avec les caractères grecs spécialement gravés par Claude Garamont pour les Estienne. Marque au basilic de Robert Estienne sur les titres et marque à l’olivier en fin du second volume. Elégants bandeaux et lettrines. Le premier volume contient les Évangiles, le second les Épîtres pauliniennes, les Épîtres catholiques et l’Apocalypse. Reliure aux armes et à l’ex-libris de l’un des membres de la famille des seigneurs de Caumartin, Louis-Urbain Lefèvre (1653-1720). Les plats sont très approchants des plats de la reliure de La plaisante et joyeuse histoyre du grand Geant Gargantua [...] (Lyon, Étienne Dolet, 1524.), conservé à la BnF. La plateforme Projet reliure BnF écrit à leur propos : « Reliure exécutée à Paris entre 1690 et 1700 environ par l’atelier des Caumartin. L’attribution repose sur la présence, dans le matériel de dorure, de fers caractéristiques de la production de cet atelier, une paire de fers à la petite tête, sous la forme d’un profil (droit et gauche) avec mèche frontale. » On peut encore lire sur le portail reliure de la BnF : « [Désigné par convention « Atelier des Caumartin » par Esmerian, d’après un ensemble homogène de reliures sorties du même atelier, aux armes de l’un des membres de la famille des seigneurs de Caumartin, Louis-Urbain Lefèvre (1653-1720), l’atelier de reliure qui nous intéresse ici est en fait non identifié]. Il fut en activité vers 1652, puis de 1685 à 1701. Esmerian a proposé de distinguer deux périodes dans la production de cet atelier : vers 1652, pour une série de reliures de petits formats, identifiable par la présence d’un fer dit « à la petite tête » (type C du classement d'É. Dacier) ; puis de 1685 à 1701 environ, pour des reliures associant des fers de plus grande taille à ce matériel initial (exception faite du fer « à la petite tête »), principalement exécutées sur des ouvrages de Semaine sainte. » C’est une remarquable reliure de la première période qui est ici présentée. Esmerian 1972, annexe B : fer à la petite tête, type B. Renouard, p. 73, n°1 - Fabienne Le Bars http://reliures. bnf.fr/ark:/12148/cdt9xbvp/ -Caumartin http:// reliures.bnf.fr/ark:/12148/cdt9x1dt9 La plaisante et joyeuse histoyre du grand Geant Gargantua suivi de Pantagruel..., BnF, Réserve des livres rares, RES-Y2-2144 et RES-Y2-2145
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