- Lot 228

Lot 228
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HUGO, Victor (1802-1885). L.A.S. à son ami Nathanaël Martin-Dupont (1834-1910), journaliste et pasteur à Jersey, puis à Sainte-Foy. Hauteville House, 3 mai [s.d.]. 3 pp. in-8. Encre brune sur feuillet double de papier vergé filigrané. Petits froissements et déchirures aux pliures. À propos des Misérables : «J'ai lu votre article sur les Misérables. Vous avez le vrai noble style, celui qui vient de la noble pensée. Votre adhésion a pour moi un grand prix. C'est avec le coeur que je vous remercie. Oui, vous l'avez senti et vous le dites, ce que je veux, c'est l'amélioration morale en même temps que le soulagement matériel ; sans le progrès de l'âme, il n'y a pas de progrès. Ceux qui mettent tout dans le bien-être du ventre ne sont bons qu'à endurcir les riches et à corrompre les pauvres gens. Avant tout, le devoir. Mon but, le voici : révéler à l'homme toute la conscience. Je dis toute, car jusqu'à présent, il semble que les philosophes aient pris à tâche de ne montrer la conscience qu'à demi ; les uns flattant les heureux, les autres irritant les misérables. Or, ceci est notre devoir, calmer en éclairant. Détruire la haine et le mal par la lumière. Ces choses, vous les avez dans l'âme, et vous les exprimez élégamment et puissamment. Votre page sur les Misérables est l'oeuvre d'un esprit haut et bon. [...]. Hugo fait l'éloge du journal Le Mouvement, «accusé, jugé et étranglé», le seul assez avancé pour publier les travaux du pasteur Martin du Pont «Telle est la liberté en France». Lettres publiées dans Victor Hugo, anecdotique, par N. Martin-Dupond, Stock, 1904, tome II, p. 213.
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