Livre de comptes, 1785-1807 - Lot 248

Lot 248
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Livre de comptes, 1785-1807 - Lot 248
Livre de comptes, 1785-1807 Registre de dépense, de janvier 1785 à septembre 1807, de la main de Mr le baron de Breteuil. Continué de la main de made la csse de Matignon. Registre de papier vergé ligné en rouge, in-8, 16,2 x 12,5 cm, [108] ff., 4 ff. blancs, [34] ff., reliure de l'époque en maroquin vert, large dentelle dorée en encadrement sur les plats, dos à nerfs entièrement orné de motifs dorés, soufflet de soie rose au premier contre-plat, tranches dorées. Important livre de comptes du baron de Breteuil poursuivi après sa mort en novembre 1807 par sa fille, la comtesse de Matignon. Reliure très usagée, second plat manquant. Un feuillet (f. 81) coupé mais présent. Trou d'épingle et restes de cachets ayant servi à attacher des pièces volantes. À raison d'une ou deux pages par mois, M. de Breteuil a noté précisément toutes les dépenses de sa maison et indiqué le total mensuel et parfois annuel. La liste mensuelle s'ouvre le plus souvent par Ma fille (1500 livres en général jusqu'en juillet 1788, puis 1000 l. et beaucoup moins sous la Révolution), suivent les dépenses courantes : L'office (environ 1000 l.), La cuisine et L'écurie (environ 4000 l. l'une et l'autre) ainsi que L'infirmerie (environ 200 l.) On trouve régulièrement des achats de divers objets (plus de 1000 l. en général). Jusqu'en 1789 le total annuel est un peu supérieur à 300.000 l. Le nombre et l'importance des dépenses se réduisent significativement à partir de 1792, puis reprennent un rythme de 3000 l. mensuel à partir de 1800 et jusqu'à la fin de sa vie. Mme de Matignon y inscrit ses comptes à partir de décembre 1807. On y trouve le remboursement des dépenses faites par Jeannette (sa femme de chambre ? aux enfants de laquelle elle versera régulièrement de l'argent), la cuisine, du vin, du chocolat, les gages des domestiques, le jardinier, des dons aux pauvres, etc. mais aussi des dépenses de mode (robes pour elle et sa fille, robe de bal, garniture, rubans, dentelles, factures de lingère, etc.), un chapeau, un almanach royal, des rideaux, la peinture d'une voiture, lampe de la salle à manger, etc. Les dépenses mensuelles sont assez régulières aux alentours de 2500 à 3500 l. Remarquable et rare témoignage de la vie quotidienne de la haute aristocratie parisienne avant et après la Révolution. •B20
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