Tabatière en or de la Maison HAHN, de forme rectangulaire, a - Lot 38

Lot 38
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50000 - 60000 EUR
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Résultat : 54 000EUR
Tabatière en or de la Maison HAHN, de forme rectangulaire, a - Lot 38
Tabatière en or de la Maison HAHN, de forme rectangulaire, aux angles arrondis, le couvercle s'ouvrant à charnières est orné d'une plaque en émaux translucides de couleur bleu pâle sur fond guilloché d'un semi régulier d'ondes et décoré de guirlandes de fleurs, de rosaces et de boutons retenus par des rubans. Au centre est appliquée une couronne de feuilles de laurier sertie de roses de diamants retenues par un noeux enrubanné en or jaune et rouge, l'entourage est encadré d'une bordure ciselée de deux couleurs d'or: jaune sur fond rouge. Les quatre cotés sont ciselés de fines raies serrées verticales. Poinçon d'orfèvre: Karl Karlovitch Hahn (1836-1899). Poinçon de maître: O.B., non identifié. Poinçon titre: 56, Moscou, avant 1899. L.: 9 cm - L.: 6 cm - E.: 2, 2 cm. Poids brut: 216 grs. Historique: Hahn (ou Ghan en russe), peut, sans le moindre doute, être considéré comme le concurent le plus important de Fabergé. Et un fournisseur impérial, sans égal. Après Bolin, Hahn fût le meilleur joaillier pendant les dernières décenies du règne des Romanov. Plusieurs modèles de tabatières réalisées par cet orfèvre existent dans des collections privées, notamment, une ornée du chiffre en diamants de l'empereur Nicolas II, dans celle de la reine Elisabeth II de Grande-Bretagne, une autre en or sur fond émaillé bleu au monogramme de l'impératrice Maria Féodorovna sertie également de diamants se trouve dans celle du Musée Hillwood (Washington). Deux autres tabatières aux chiffres de Nicolas II sur fond rouge et sur fond bleu se trouvent dans la collection de André Ruzhnikov. Ref: Orfèvrerie Russe du XVIIème au XIXème siècle, par Alexander von Solodkoff, ed. Vilo, Paris, 1981, p 187: «Hahn exécuta dans son atelier quelques objets en or et émail d'une qualité exceptionnelle. Dans ce domaine également il reçut d'importantes commandes pour les cadeaux impériaux». Fabergé-Cartier par Géza von Habsburg, édit. Hirmer 2004, p.326-327.
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