ÉCOLE ÉTRANGÈRE DU DÉBUT DU XIXe SIÈCLE, ATTRIBUÉE À CLAUDE- - Lot 331

Lot 331
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ÉCOLE ÉTRANGÈRE DU DÉBUT DU XIXe SIÈCLE, ATTRIBUÉE À CLAUDE- - Lot 331
ÉCOLE ÉTRANGÈRE DU DÉBUT DU XIXe SIÈCLE, ATTRIBUÉE À CLAUDE-MARIE DUBUFE (1790-1864). Portrait de la reine Maria-Christina d'Espagne (1806-1878), née princesse de Bourbon des Deux-Siciles. Huile sur toile, de forme ovale, conservée dans un encadrement ancien en bois doré, à décor sculpté d'une frise de perles et d'une frise de feuilles d'acanthe. Ce portrait était à l'origine de forme carrée ou rectangulaire, car sa toile fut réduite au format actuel. Bon état. À vue : H. : 71 cm - L. : 60 cm. Cadre : H. : 90 cm - L. : 78 cm. Historique : ce portrait a probablement été peint à l'époque de son mariage avec le roi Ferdinand VII (1784-1833). De cette union est née l'infante Isabelle (1830-1904), qui régnera à la mort de son père sous le nom d'Isabelle II d'Espagne de 1833 à 1868. Après le décès du roi, Maria-Christina fut régente du royaume durant sept ans, mais ne parvenant pas à stabiliser le pays en conciliant les libéraux et les modérés, elle sera contrainte d'abandonner la régence et de prendre le chemin de l'exil. Elle vécut le reste de sa vie essentiellement en France, où régnait son oncle le roi Louis-Philippe. Installée à Paris, dans un premier temps, elle acheta par la suite en 1842 le château de Malmaison, puis logea rue de Courcelles dans l'ancienne résidence de l'empereur Pierre Ier du Brésil, avant de faire construire un hôtel particulier situé au 76 de l'avenue des Champs-Élysées. Entre-temps sa fille fut nommée reine, à 13 ans encore mineure. C'est alors que la reine Maria-Christina tenta de revenir en Espagne, où à nouveau elle exerça son influence sur la politique de sa fille. Mais elle fut à nouveau expulsée du pays après des accusations de prises d'intérêts personnels dans des tractations commerciales et industrielles. À son retour en France, en 1861, elle revend à l'empereur Napoléon III le château de Malmaison, pour se réfugier sur la côte normande, où elle fait construire la villa «Mon Désir» au Havre.
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