MÉNAGÈRE EN VERMEIL AUX ARMES DE LA FAMILLE BORGHÈSE, APPART - Lot 296

Lot 296
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MÉNAGÈRE EN VERMEIL AUX ARMES DE LA FAMILLE BORGHÈSE, APPART - Lot 296
MÉNAGÈRE EN VERMEIL AUX ARMES DE LA FAMILLE BORGHÈSE, APPARTENANT AU PRINCE CAMILLO BORGHÈSE ET À SON ÉPOUSE PAULINE BONAPARTE. Composée de 142 couverts, comprenant : 34 fourchettes (23 de Pietro-Paola Spagna, Rome, circa 1820 et 11 de Pierre-Benoît Lorillon, Paris, 1789-1819) ; 36 couteaux (lame acier signée «Au singe violet», dont 24 de Martin-Guillaume Biennais, Paris, 1809-1819 et 12 de Pietro Paola Spagna, Rome, circa 1820) ; 36 cuillères à potage (21 de Pietro-Paola Spagna, Rome, circa 1820 et 15 de Pierre-Benoît Lorillon, Paris, 1789-1819) ; 12 couteaux à fromages (lame acier signée «Au singe violet» de Martin-Guillaume Biennais, 1789-1819) ; 12 cuillères à entremets (variante dans les modèles, dont 6 de Pierre-Benoît Lorillon, Paris, 1789-1819 et 6 de François-Dominique Naudin, Paris, 1819-1834) et 12 fourchettes à entremets (François-Dominique Naudin, Paris, 1819-1834). Modèle à bordure filets, finement ciselé à décor de tête de loup, d'un profil de Diane, de cornes d'abondance, de masques et de feuillage surmonté d'un personnage ailé retenant un écusson gravé sous couronne aux armes de la famille Borghèse, appartenant au prince Camillo Borghèse. Légères usures du temps, mais bon état général. Travail français : Paris, 1789-1819 et 1819-1834. Travail italien : Rome, circa 1820. Maître orfèvre : Martin-Guillaume Biennais (1764-1843), Pierre-Benoît Lorillon (actif 1757-1822) et Pietro-Paola Spagna (1793-1861), François-Dominique Naudin (actif de 1824-1834). Formats divers. Poids total brut : 11 k800 g. Voir illustration page 104. Historique : l'ensemble de ce service de table comprenant à l'origine 545 pièces d'orfèvrerie et1000 couverts en vermeil principalement réalisé par Martin-Guillaume Biennais. Selon la tradition, il fut offert par l'empereur Napoléon Ier à sa soeur Pauline Bonaparte (1780-1825) lors de son mariage avec le prince Camillo Borghèse (1775-1832) en 1803. Comme la commande de ce service était très importante, Biennais a sous-traité certaines pièces à d'autres orfèvres, afin de les produire rapidement. Cependant, Biennais a inscrit un certain nombre de ces pièces dans ses registres en indiquant que la plupart datent de 1805, lorsque Napoléon a été nommé roi d'Italie. De plus, de nombreuses pièces françaises portent les poinçons de Paris pour 1809-1819. Le mariage de Pauline Borghèse était une union malheureuse. Elle passa la plupart de son temps à Paris, jusqu'à la chute de Napoléon, puis retourna à Rome et s'installa au palais Borghèse. Elle ne rejoindra son mari à Florence que peu de temps avant sa mort prématurée en 1825. Dans les années 1820, les orfèvres florentins et romains contribuent à compléter ce service en suivant les modèles originaux de Biennais. Les ajouts ultérieurs peuvent avoir été commandés par les deux époux, car le service a été partagé entre Rome et Florence. Cet important ensemble resta à Rome, jusqu'à la vente du contenu du palais Borghèse, qui eut lieu du 28 mars au 9 avril 1892. C'est alors que ce service de table composé de 1 545 pièces est présenté à la vente sous le n°847 répartie en 47 ensembles. Après avoir changé de mains à plusieurs reprises, il rentre dans la collection d'Edith Rockefeller McCormick (1872-1932), grâce à qui il sera exposé dans son intégralité à l'Institute of Art de Chicago de 1924 à 1932. Deux ans après la mort de Mme McCormick, l'American Association Anderson Galleries, célèbre maison de ventes new-yorkaise, met en vente le service Borghèse réparti en 150 lots. Largement dispersé aujourd'hui, le prestigieux service se retrouve dans de nombreuses collections publiques, dont le musée du Louvre et le Metropolitan Museum de New York. Martin-Guillaume Biennais (1764-1843), reçu maître tabletier à Paris en 1788, s'installe rue Saint-Honoré, à l'enseigne du «Singe Violet». Son magasin devient très vite un lieu incontournable du savoir-faire français et les commandes affluent de toutes parts. Ce succès lui permet d'ouvrir une grande fabrique d'orfèvrerie et dès 1804, il devient l'orfèvre officiel de Napoléon Ier, jusqu'en 1819, date à laquelle Jean-Charles Cahier lui succède. Pauline Bonaparte est née en 1780 à Ajaccio. Elle est la deuxième soeur de Napoléon et aussi sa préférée. Elle et sa mère ont été les seuls membres de la famille impériale à lui rendre visite durant son exil sur l'île d'Elbe. Pauline épousa le général Charles-Victoire-Emmanuel Leclerc en 1797, mais l'union prit fin prématurément en 1802 avec la mort de Charles de la fièvre jaune. Par la suite, elle épousa le prince Camillo Borghèse, un riche Italien possédant un magnifique palais à Rome. Le mariage est célébré le 6 novembre 1803 à Mortefontaine, dans la propriété de Joseph, le frère aîné de Pauline. Référence : les motifs décoratifs du service Borghèse sont largement inspirés des dessins de Charles Percier (1764-1838) et Pierre-François Fontaine (1762-1853). Les deux artistes se sont rencontrés pour la première fois à Paris alo
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