Bernard BOUTET DE MONVEL (1881-1949) - Lot 20

Lot 20
Aller au lot
Estimation :
700 - 800 EUR
Bernard BOUTET DE MONVEL (1881-1949) - Lot 20
Bernard BOUTET DE MONVEL (1881-1949) Homme du Maroc, portant un faix sur sa tête, tourné vers la gauche Homme du Maroc, marchant, tourné vers la gauche Plume et encre brune sur traits de graphite, une paire 18 x 6 cm. 11 x 6 cm. Annotés Bon et estampés de la marque à l'encre BBM. Lorsque la guerre éclate, en août 1914, Bernard Boutet de Monvel participe aux combats comme réserviste, et est blessé lors de la bataille de la Marne. Après un court passage dans le train, il intègre l'aviation, comme observateur-bombardier. De 1915 à 1917, il s'illustre à de nombreuses reprises sur le front oriental, qu'il quitte pour le Maroc, auréolé de la gloire d'une légion d'honneur et de cinq citations. Il s'installe à Fez, où est basé la 551e escadrille, en octobre 1917. Le général Lyautey, qui était alors Résident général de France au Maroc, l'encourage à reprendre ses pinceaux, délaissés depuis la déclaration de guerre. Depuis sa terrasse, il observe la vieille ville de Fez à toutes les heures du jour, et capture son rendu géométrique avec un fort esprit de synthèse. Il s'attache aussi, en témoin respectueux, à croquer la vie quotidienne : les ruelles tantôt vides, tantôt animées, les mendiants, les porteurs d'eaux, les esclaves ou les femmes en haïks. Il se rends aussi à Rabat et Marrakech, avec sa célèbre palmeraie dont les motifs de feuilles lui plaisent tant. Démobilisé en mars 1919, Boutet de Monvel offre une vision singulière et puissante du Maroc, loin des fantasmes, de l'exotisme artificiel et des palettes outrancières. Une élégante sobriété qui inspirera son ami Jacques Majorelle, qui, dix ans plus tard, en mars 1928, confessa à La vigie marocaine : «Mais songez bien que mon erreur première a été de faire comme les autres : multiplier les couleurs. A la longue seulement je me suis parfaitement rendu compte que les divers ensembles de ce pays pouvaient être rendus par de simples valeurs». A l'occasion du «Raid Citroën» de 1922, soit la première traversée du Saha
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue