Etienne (1518/1519 - 1583) d'après Baptiste Pellerin (actif - Lot 1

Lot 1
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Estimation :
400 - 600 EUR
Etienne (1518/1519 - 1583) d'après Baptiste Pellerin (actif - Lot 1
Etienne (1518/1519 - 1583) d'après Baptiste Pellerin (actif de 1549 à 1575) Combats, vers 1550-1555 Trois gravures au burin sur papier 6,6 x 22 cm La première, signée S, en bas à droite, et inscrite, au centre, • Cum • privilegio • Regis •. La seconde, signée Stephanus fecit et S, en bas à droite, et inscrite, eu centre, Cum pri Reg. La troisième, signée S, en bas à gauche, et inscrite, à la suite, Cum • privilegio • Regis •. Toutes du 1er état sur 4, toutes rognées au trait de marge. Robert-Dumesnil IX.89.286/289/291 Provenance : Collection particulière du Nord de la France Comme nombre d'orfèvres de la Renaissance en recherche d'un complément de revenus, Etienne Delaune s'est adonné à l'art de la gravure, ayant déjà sous la main le matériel technique nécessaire. Travailleur infatigable, on lui doit 444 gravures, d'après les grands dessinateurs de son temps : Rosso, Primatice, Jean Cousin, Baptiste Pellerin, etc. Delaune se distinguait pour son goût et sa maîtrise du travail miniature, très adapté à la demande d'autres artisans d'art, orfèvres, émailleurs, verriers, à la recherche de motifs à reproduire dans leurs propres productions. Cet heureux positionnement commercial est cause de l'omniprésence des œuvres de Delaune dans les arts décoratifs français du XVIe siècle. Cet ensemble de trois estampes appartient à un cycle de huit Combats, aujourd'hui difficile à trouver intègre. Ce cycle s'insère lui-même dans la plus large production de gravures à sujets aristocratique virils avec les Chasses, les et les Triomphes, idéaux pour décorer des armes ou éléments d'armure d'apparat. Un bouclier rondache, réalisé pour Henri II, présentant un décor directement copié d'après ses gravures de Combats, et daté 1556 permet de situer leurs exécutions des années 1550-1555 (fig. 1). Le format horizontal et le fond noir, inhabituel chez les graveurs français, est un emprunt aux «petits maîtres germaniques», notamment Barthel Beham (1502-1540), tandis que l'invention des modèles revient à Baptiste Pellerin
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