ORDRE DE LA ROSE-CROIX OU BIJOUX DE MAÎTRE FRANC-MAÇON. - Lot 140

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ORDRE DE LA ROSE-CROIX OU BIJOUX DE MAÎTRE FRANC-MAÇON. - Lot 140
ORDRE DE LA ROSE-CROIX OU BIJOUX DE MAÎTRE FRANC-MAÇON. Rare et beau modèle en or rose serti de diamants et de roses de diamant, conservé dans un écrin ancien. Bon état. Travail égyptien de la première partie du XIXe siècle, sans poinçons apparents. H.: 6 cm — L.: 5 cm. Poids brut: 40 grs. Provenance: cet ordre a appartenu au colonel Jean-Baptiste Ckiandi, titré par Ibrahim Pacha (1789-1848), Sidi Kacem Ckiandi-Bey, est visible sur le portait le représentant posant en tenue d'un notable égyptien, présenté ci-contre. COLLECTION DE SOUVENIRS HISTORIQUES AYANT APPARTENU À JEAN-BAPTISTE CKIANDI-BEY CONSERVÉ PAR DESCENDANCE DE SA FILLE ÉPOUSE DU COLONEL RIFFAULT ET À DIVERS (*). Jean-Baptiste Ckiandi (1785-1835), originaire de Lombardie, était ingénieur de formation. Enthousiasmé par l’idéal révolutionnaire, il s’engage en 1796 dans l’armée et combat sous les ordres du futur empereur Napoléon Ier, lors de la campagne d’Italie. Après «les cents jours», il refuse de servir le roi Louis XVIII et offre en 1816 son épée et son savoir au Khédive Méhémet Ali (1760-1849). Le vice-roi d’Égypte alors sous la domination turque lui confie la rénovation des forteresses du pays et la formation des troupes en charge de leur protection sur le modèle de l’Armée française. Lors du premier conflit qui oppose l’Empire ottoman à l’Égypte de 1831 à 1833, l’armée égyptienne sous le commandement d’Ibrahim Pacha (1789-1848), fils du Khédive, remporte grâce à l’aide de Jean-Baptiste Ckiandi, une victoire historique, contre les Turcs, en juin 1832, lors de la prise d’Acre. Cette célèbre victoire vaut à l’Égypte, quelque temps après son indépendance concédée par la Sublime Porte. Ibrahim pacha, le titre Sidi Kacem Ckiandi-Bey et le nomme officiellement le 2 novembre 1835, ingénieur en chef, avec fonction de gouverneur de la citadelle de Saint-Jean-d’Acre et grade d’Amir Alaï (colonel). Quelques années auparavant, il avait épousé en 1828, la fille du consul
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