IRINA ALEXANDROVNA, princesse Youssoupoff, née princesse de - Lot 14

Lot 14
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IRINA ALEXANDROVNA, princesse Youssoupoff, née princesse de - Lot 14
IRINA ALEXANDROVNA, princesse Youssoupoff, née princesse de Russie (1895-1970) L.A.S.: «Irina», adressée à sa mère, la grande-duchesse Xénia Alexandrovna de Russie (1875-1960), datant du 10 mars 1914, à en-tête du Shepheard's Hotel, le Caire, 20 pages, manque son enveloppe. Texte en russe. Traduction: «Ma très chère maman, je te remercie pour tes trois lettres. Nous venons d'arrivée à Louxor et je viens de les recevoir ce matin. A Louxor il fait tellement chand que nous n'avons pas pu faire beaucoup de visite. Lever à 7h00, et sortie à 9h00, parfois plutôt. Nous avons vu des choses étonnantes. Tu ne peux pas imaginer la beauté de cette ville. Nous avons vu les sarcophages des Pharaons et les sépultures des reines d'Egypte. C'est vraiment étonnant. Tous les dessins et les hiéroglyphes sont tellement beaux et si frais, qu'ils donnent l'illusion d'avoir été peints hier. Nous n'avons pas été à Assouan, car des amis nous ont dit qu'il faisait trop chaud. Nous avons retrouvé à Louxor, Kostia [grand-duc Constantin Constantinovitch (1858-1915) et Mavra [épouse du grand-duc Constantin Constantinovitch, née princesse Alexandra de Saxe-Altenbourg (1865- 1927)]. Sachant qu'ils étaient là, nous leurs avons fait la surprise de leur rendre visite. Mavra était très heureuse de nous voir. Le lendemain ils sont venus nous rejoindre à l'hôtel. Et une autre fois, juste avant leur départ ils sont venus nous dire au revoir. Malheureusement nous étions encore en déshabillé, et nous leur avons fait répondre que nous dormions. Pour ce faire pardonner, nous avons été les voir avec trois roses rouges. (...) Nous avons été chez un vieil arabe et avons achetés quelques objets égyptiens. Il a dit qu'il avait eu la visite l'oncle Nicky [l'empereur Nicolas II, lors de sa visite en Moyen Orient en 1890/1891] lorsque celui-ci est venu au Caire. Nous avons pris plusieurs scarabées et divers petits objets. Les spécialistes achètent aussi chez lui, même les musés. Nous n'avons pas regretté de quitter Louxor, malgré sa beauté, mais nous préférons Le Caire. Où nous nous sentons ici
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