DU FOUILLOUX, Jacques - Lot 82

Lot 82
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Estimation :
30000 - 50000 EUR
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DU FOUILLOUX, Jacques - Lot 82
DU FOUILLOUX, Jacques La Venerie de Iaques du Fouilloux Poitiers, de Marnefz et Bouchetz frères, 1562 RARE DEUXIÈME ÉDITION DE DU FOUILLOUX, “PEUT-ÊTRE PLUS RARE QUE LA PREMIÈRE” AVEC, RELIÉE À LA SUITE, LA CONFÉRENCE DES FAUCONNIERS DE CHARLES D’ARCUSSIA EN ÉDITION ORIGINALE (SECOND ÉTAT). LA FAUCONNERIE du Roy DE CHARLES D’ARCUSSIA EST PRÉCÉDÉE D’UN LONG ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ DE L’AUTEUR AU MARQUIS D’ORAISON . LES MANUSCRITS AUTOGRAPHES DE CHARLES D’ARCUSSIA SONT D’UNE TRÈS GRANDE RARETÉ Deux ouvrage en un volume in-4 (208 x 152mm) 1. Deuxième édition. 27 lignes à la page. Il s’agit bien de l’édition de 1562 bien que le “2” ait été corrigé à l’encre par “4” dans cet exemplaire, probablement pour une remise en vente (voir Thiébaud, 295) COLLATION : *4 A-S8 T4 (dernier f. bl.) : 144 feuillets ILLUSTRATION : 56 figures sur bois dans le texte [Relié à la suite :] 2. ARCUSSIA, Charles d’, La Fauconnerie du Roy, avec la Conférence des fauconniers. Paris, Houzé, 1617. ÉDITION ORIGINALE de La Conférence des fauconniers. SECOND ÉTAT, selon Thiébaud (col. 33). Le premier état (Thiébaud, col. 32) présente une collation sensiblement différente du second dont les deux premiers cahiers (titre, dédicace et table) ont été recomposés. Dans ce second état, les 17 pp. du Sommaire ne sont pas requises par Thiébaud (33). Le texte et la composition typographique de La Conférence des fauconniers sont identiques dans les deux états Initiales, bandeaux et culs-de-lampe gravés COLLATION : ã4 ê2 3a-k4 : 46 feuillets ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ à l’encre, sur un feuillet blanc précédant le texte imprimé, et ici en français modernisé : Pour M. le marquis d’Oraison. Monsieur, je tarde trop à vous ressouvenir de votre serviteur ; mais j’ai des excuses valables ayant gardé le lit les mois d’avril et de mai, maintenant je suis en état de vous rendre servi en tout ce qui vous plaira de me commander, et vous dire en peu de jours de ma bouche même, comme je suis a jamais Monsr votre très humble serviteur. Esparron RELIURE DU DÉBUT DU XVIIIe siècle. Veau brun, dos à nerfs orné, tranches mouchetées de rouge. Chemise, étui Marge supérieure courte, titre courant parfois rogné, feuillet d’envoi légèrement plus court dans sa marge extérieure mais dont les tranches de tête et de queue ont été marbrées en même temps que le corps de l’ouvrage au début du XVIIIe siècle. Anciennes restaurations à la reliure À la suite de l’ouvrage de Du Fouilloux a été reliée La Conférence des fauconniers, en édition originale et en second état. À partir de 1617, “l’œuvre de d’Arcussia est toujours composée de plusieurs parties qui ne portent presque jamais la même date. L’éditeur devait vendre séparément toutes les parties nouvelles (...) et ne réimprimait ces différentes parties qu’au fur et à mesure de leur épuisement” (Thiébaud 32). Chacune des parties de l’Arcussia se comporte alors de façon autonome. Un long envoi autographe signé de Charles d’Arcussia précède La Conférence des fauconniers. L’auteur l’a adressé au marquis d’Oraison, soit au chef de l’une des plus importantes maisons de Provence au XVIe siècle. Le premier marquis de cette famille d’Oraison est François (1544 -1604) qui porte ce titre à partir de 1588. Il meurt chez lui à Cadenet en Vaucluse. Sa fille Marguerite, morte en 1610, épouse Vincent Anne de Forbin-Maynier, baron d’Oppède (1579-1631). D’Arcussia lui-même épousa Marguerite de Forbin-Janson en 1572. On sait surtout, grâce à la préface d’Ernest Jullien dans sa réédition de La Conférence des Fauconniers (Cabinet de Vénerie, 1883) que : “les grands seigneurs aimant le déduit des oiseaux ne manquaient pas en Provence (...) on citait le grand sénéchal Jean de Pontevès, comte de Garces, le marquis François d’Oraison, qui tenait son “attirail” à Cadenet, et avec lequel le vicomte d’Esparron chassait souvent dans la plaine de Puyricard, près d’Aix” (p. LXIII). Mais ce premier marquis François d’Oraison meurt en 1604. Il ne peut donc s’agir que de son successeur, soit son fils André d’Oraison, époux de Louise de Castellane, soit son neveu Alphonse d’Oraison, aux dates inconnues, mais marié à Gabrielle de Foresta en 1622. Nicolas-Claude Fabri de Peiresc (1580-1637), dans sa correspondance avec les frères Dupuy, évoque la figure de Charles d’Arcussia au moment de sa mort. Le fauconnier chassa en effet jusqu’à la fin de sa vie. C’est en cela, que, quittant son lit comme l’évoque l’envoi figurant sur cet ouvrage, il peut “rendre servi” le marquis d’Oraison : “Le Sr d’Esparron, auteur du livre de la Faulconerie, est mort ces jours passés grandement regretté parmi la noblesse où il avait acquis
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