GILET PAPYRUSSE, en soie et coton beige et rouge, dos rouge - Lot 108

Lot 108
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GILET PAPYRUSSE, en soie et coton beige et rouge, dos rouge - Lot 108
GILET PAPYRUSSE, en soie et coton beige et rouge, dos rouge et doublure ivoire. Taille M. Histoire du Gilet en papyrus Les ambassadeurs du Siam auprès de Louis XIV (1er septembre 1686) portaient cette sorte de dentelle transparente appliquée sur du damas. Cette étoffe n'a été fabriquée que de 1689 à 1710 pendant une courte période. L'influence orientale étant inconnue, ce type de tissu a été qualifié de bizarre. Le musée des textiles de Lyon présente une petite collection de bizarreries. Le dessin, floral, en mouvement a été copié par les créateurs de l'Art Déco. Réaliste, poétique et musical, ce gilet est souvent choisi par l'artiste. Les étoffes tissées de riches motifs souvent brochés d’or et d’argent, dits bizarres selon une appellation fixée au début du XXe siècle, furent réalisées d’abord sur les métiers lyonnais, et presque simultanément sur ceux de Vénétie. Ils sont remarquables par leurs décors composés d’éléments empruntés au répertoire ornemental chinois, japonais et persan. Ces associations aboutissaient souvent à des dessins irréalistes et même abstraits. Ces tissus étaient réservés à la confection de vêtements, indifféremment masculins ou féminins, mais étaient jugés trop fantaisistes pour être utilisés dans les décors d’intérieur. Fréquemment copiés par les ateliers anglais et hollandais, ils connurent une longue faveur du public sur une période allant de 1690 à 1725 environ. Le gilet papyrus est coupé à l’unité dans une reproduction de tissu dit bizarre. Son mélange de coton et soie garantit sa luminosité, douceur et solidité. Ses motifs sont l’illustration parfaite de l’influence de l’Orient depuis la visite officielle des ambassadeurs du Siam à Louis XIV le 1er septembre 1686.
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