SANTERRE Antoine-Joseph (1752-1809) - Lot 107

Lot 107
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Estimation :
200 - 300 EUR
SANTERRE Antoine-Joseph (1752-1809) - Lot 107
SANTERRE Antoine-Joseph (1752-1809) *Général de la Garde Nationale en 1793, vint chercher Louis XVI au Temple pour le conduire à l'échafaud. L.A.S.: Santerre, adressée à son ami Alexandre, 10 Ventôse de l'An X, 1 page, in-4°, léger manque au bas du document et rousseurs, mais bon état général. On y joint du même auteur deux copies manuscrites de la main du vicomte Alcide de Beauchesne. «Mon ami; j'ai reçu avant-hier le plaisir de la tienne, de suite j'ai marqué au brave ami Coustard, que je n'irai point à Gennevilliers, puisque tu n'y venais pas avec moi; que nous différions ce plaisir. Par la tienne tu me marque que tu auras la bonté de penser à mon fils. Je pense qu'il serait nécessaire, que tu fasses usage du certificat, que je te joins. Je présente mon respect à ta chère épouse le baiser amical à tous tes petits enfants. Tout à toi, sans réserve.» - «Gien le 23 Pluviôse l'an deux, Santerre Général divisionnaire au citoyen Guépard commandant temporaire à Orléans, Citoyen, j'ai reçu la lettre en date du 19, Je ne doutais point de ton exactitude à exécuter les ordres du ministre et des agents supérieurs, l'exactitude que tu y mets, me confirme dans l'opinion que j'ai de toi, et te fais mes remerciements. Je suis fâché que le 7eme régiment de chasseurs nous quitte, ce sont de si braves citoyens que j'étai flatté d'être avec eux. Tu ne m'as pas donné des détails de l'affaire des trois officiers incarcérés; dis-moi, je te prie où en est cette affaire à laquelle je prends le plus grand intérêt. Salut et fraternité.» - «Citoyen Ministre, Je n'ai point de connaissance des remontés que vous avez ordonnez pour la cavalerie de l'école militaire, ce que je sais c'est que le Capitaine Lacour, le lieutenant Darnaud et quarante-deux hommes conduisent 113 chevaux du haras du pais près argentan, à Chalon. Ils ne peuvent aller vous arguait, en route ils ont avancé ce qu'ils ont pu, il leur manque trois cents livres; il sera même nécessaire que leur paye leur soit remise à Chalon. Je prie le citoyen
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