VICTORIA-EUGÉNIE, reine d'Espagne, née princesse de Battenbe - Lot 150

Lot 150
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Estimation :
10000 - 12000 EUR
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Result : 21 054EUR
VICTORIA-EUGÉNIE, reine d'Espagne, née princesse de Battenbe - Lot 150
VICTORIA-EUGÉNIE, reine d'Espagne, née princesse de Battenberg (1887-1969). Diamant de taille coussin, pesant environ 5, 15 carats ayant appartenu à l'épouse du roi Alphonse XIII. à la mort de la souveraine en 1969, cette pierre apparait dans sa succession. Elle est décrite dans sa forme initiale par la Maison Gûbelin à Lucerne, qui fut en charge de l'expertise de tous les bijoux appartenant de la reine Victoria-Eugénie (dont nous avons vendu l'ensemble de la documentation successorale le 8 novembre 2017 sous le n°412). En effet apparait sous le n°117 de cette succession: «une bague en platine, motif bombé et très larges entièrement pavé de 70 petits brillants tous d'ancienne taille pesant environ 0, 70 carats et au centre un grand brillant de 11, 5 mmm pesant environ 5, 40 carats, couleur top cape vs» pour une estimation de partage de 14 000 francs suisse. Cette bague attribuée à l'une des filles de la reine, fût plus tard revendiquée par l'Infant Jaime de Bourbon, duc d'Anjou et de Ségovie (1908-1975), n'ayant pas eu de bague dans son lot (le prince précisant d'ailleurs à cette époque que cette bague provenait de sa grand-mère, la reine Marie-Christine d'Espagne), pour ce faire il céda en valeur d'échange avec l'une de ses soeurs, les quatre lots suivant provenant de son partage: le n°39: «un collier de 64 perles fines, estimé 4000 FS», le n° 42: «un collier de 44 perles fines, estimé 4000 FS», le n°49: une «grande décoration Victoria et Albert avec diamants, rubis, émeraudes, camée, estimée 40000 FS» et le n°172 «un bracelet avec ranges de perles, estimé 2500 FS». Par la suite en 1970, le prince fit cadeau de cette bague à sa seconde épouse, la duchesse de Ségovie née Charlotte Tiedemann (1919-1979), qui la fit légèrement retailler et transformer en y ajoutant deux anneaux sur les côtés pour donner plus d'importance au bijou, ce travail fut réalisé à l'époque par son joailler habituel, la Maison Sellier rue de Castiglione à Paris. A la mort du duc de Ségovie
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