FÉLIX FELIXOVITCH, prince Youssoupoff (1887-1967) - Lot 125

Lot 125
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FÉLIX FELIXOVITCH, prince Youssoupoff (1887-1967) - Lot 125
FÉLIX FELIXOVITCH, prince Youssoupoff (1887-1967) Texte manuscrit autographe original des mémoires rédigés par le prince, réparti sur deux cahiers de 289 pages, reliure en percaline noire, texte en russe, format in-folio, usures au dos, en l'état. Historique: ce texte fut publié à Paris en 1952 sous le titre: «Avant l'exil» et conservé depuis par la petite-fille de l'auteur. Traduction: La lettre de Youssouf à Ivan le Terrible concernant la captivité de Soumbeca et de son fils. «1551, la chambre du chef suprême de la Nogaïskaia-Orda [Horde Nogaï], le prince Youssoupoff, au Tsar Ioanne Vassiliévitch concernant la promesse donnée à propos de la libération de sa fille la Tsarine Soumbeca et de son petit-fils Outemish Guriei, le Tsar de Kazan. «Nous, les musulmans, ont été créés par Dieu, et toi aussi, le Chrétien, a été fait par Dieu. En parlant avec toi d'amitié de fraternité, je n'ai pas prononcé un mot de faux. Je tiens ma parole depuis toujours, mais que va-t-il arriver dans le futur à celui qui viole la sienne? Même lorsque tu as apporté la guerre à Kazan, j'ai continué à tenir ma parole et à maintenir de bonnes relations avec toi. Je n'ai porté aucune aide à Kazan, et j'ai interdit à mes frères et enfants d'y aller et de te combattre. Mais toi, comme tu le vois, tu ne tiens pas parole, et tu trahis tes promesses même si tu as eu des preuves de mon amitié et de ma fraternité. Cette année, je t'ai envoyé mon émissaire élu, Ouraz Guildei afin de retrouver la paix à Kazan. A cette époque, tu m'avais proposé d'accepter le Tsar à Kazan de ta part, et le Prince de notre part. J'ai eu confiance en Dieu et en ta parole. J'ai cru à tout ce que tu avais écrit dans ton document, et lorsque tu es arrivé à Kazan nous ne t'avons pas déclaré la guerre. J'ai espéré que ta parole était Loi. Sache que la personne qui ment n'a rien à espérer de bon sur cette terre, ni maintenant, ni à l'avenir. Si tu veux l'amitié et la fraternité venant de nous, rends-moi ma fille et son fils. Dans ce cas, je te donne ma parole: tu ne
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