Maillot authentique porté par Louison Bobet en 1951 après so - Lot 543

Lot 543
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Estimation :
3500 - 3800 EUR
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Result : 3 200EUR
Maillot authentique porté par Louison Bobet en 1951 après so - Lot 543
Maillot authentique porté par Louison Bobet en 1951 après son titre de Champion de France à Montlhéry devant Barbotin. Pièce de musée. Mon père Marcel Tannière, était notaire dans une petite ville du Haut Jura, Morez, capitale de la lunette en France, proche de la station des Rousses. Louison, après la guerre, était l'énorme vedette du sport en France avec Marcel Cerdan, le grand champion de boxe. Jeune, beau garçon, charismatique, grand attaquant, plein de panache et de talent, capable d'exploits incroyables et défaillances terribles... Nous sommes allés le voir à Briançon où il perdit le Tour de France 1948. Mais ce n'est que l'année suivante, en 1949, que nous l'avons rencontré à Lons le Saunier (Jura) lors d'un critérium d'après tour. J'avais 13 ans; je lui ai demandé une photo dédicacé «à Fanfan» mon prénom; il m'a alors demandé où étaient mes parents et est allez les saluer dans les tribunes. Mon père lui a demandé ce qu'il faisait l'hiver et l'a invité à venir se reposer chez nous et faire du ski de fond... Quelle n'a pas été notre surprise, quand Louison, en décembre de la même année, nous a téléphoné pour nous dire: «J'arrive chez vous demain!» C'est ainsi que s'est installé entre lui et la famille Tannière une solide et longue amitié et particulièrement avec moi... Il est revenu, fidèle à ses rendez-vous hivernaux, dans une petite voiture, sans Christiane, sa femme, puis, d'année en année avec de plus grosses cylindrées avec Christiane et ses deux enfants. Bien sûr, nous nous sommes revus très souvent pendant toute sa carrière sportive et ensuite après sa reconversion et jusqu'a son décès; il m'a appelé 3 semaines avant de nous quitter pour me dire qu'il était remonté sur son vélo pour faire quelques kilomètres et qu'il voulait revenir chez nous aux Rousses... Nostalgie, je n'ai rien oublié, je pense toujours à lui, mon idole d'adolescent... François Tannière
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