GEORGE Ier, roi de Grèce (1845-1913). Lot de 18 L.A.S.: «Wil - Lot 379

Lot 379
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Estimation :
1500 - 2000 EUR
GEORGE Ier, roi de Grèce (1845-1913). Lot de 18 L.A.S.: «Wil - Lot 379
GEORGE Ier, roi de Grèce (1845-1913). Lot de 18 L.A.S.: «Willy», adressées à son frère le prince Valdemar de Danemark (1858-1939), datant de 1879 à 1912, 119 p., in-8, sur papier à entête imprimé à son monogramme sous couronne royale, certaines lettres sont conservées avec leur enveloppe, avec cachet en cire rouge et noir au dos, texte en danois. Voir illustration page 168. Lettres écrites en mêlant le danois, l'anglais et le français, souvent au sujet de la politique européenne. Dans le lot, il y a également deux lettres confidentielles signées Cunduristis, chargée d'affaire en Grèce. - 14 janvier 1899: Lettre marquée «confidentiel», écrite en français: «L'amiral Canevaros, ministre des affaires étrangères, m'a dit qu'il craint que le Prince Georges, à cause des différents partis existant en Crête, trouvera des difficultés qu'il pourrait surmonter en se basant sur sa qualité de mandataire des puissances: Et que si le Prince continu toujours d'accord avec les puissances, il sera dans trois ans maître de la situation, tandis que en travaillant seule, son Altesse Royale sera entraînée et nuise dans une position fausse. L'amiral croit aussi que le Prince devrait travailler et prendre décision en tenant au courant les puissances, et surtout éviter de se laisser influencer par aucune entre elles, ce qui pourrait donner lieu à des malentendus. Signé Cunduristis chargé d'affaire Grèce.» - 30 janvier 1899: Lettre marquée «confidentiel», écrite en français: «En réponse à votre dépêche d'avant-hier, le ministre des aff étrangères amiral Canevaros m'a dit que sa conversation particulière avec moi n'étant pas basés sur des indices précis, mais sur des bruits parvenus à lui de différents côtés et m'a erté connue exemple le fort que le Prince Georges poussant les Musulmans de Candia (Heraclée) à quitter l'île (Georgy a fort justement le contraire!) et qu'a la suite des plaintes de l'ambassadeur d'Angleterre, l'amiral a été obligée de télégraphier au consul d'Italie de demander au
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