Précieuse et rare petite cafetière en or jaune fondu et cise - Lot 243

Lot 243
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Précieuse et rare petite cafetière en or jaune fondu et cise - Lot 243
Précieuse et rare petite cafetière en or jaune fondu et ciselé de larges côtes, posant sur trois pieds. Le versoir et les attaches ornés de feuilles et grains de café. Le couvercle, détachable, à décor rayonnant bordé d'arcatures. Le manche latéral vissant en bois noirci. PARIS, 1769. Maître-Orfèvre: Pierre-Louis REGNARD, reçu en 1759. (Poinçons visibles sur le corps et le couvercle). Poids brut: 220 g. Hauteur: 12,3 cm. On y joint le rapport du Laboratoire de Physico-Chimie des Surfaces, ENSCP Chimie Paris Tech du 25/10/2012, précisant l'analyse de la teneur en or de la cafetière, qui est de 870°/oo, soit un titre proche de 21 carats (21 ct = 875°/oo). On notera que cette cafetière a été réalisée en or rosé, puis mise en couleur afin de présenter une surface homogène (voir sous les pieds, où le prélèvement de métal fut nécessaire aux fins d'analyse). Il apparaît alors la véritable couleur de cet or plus résistant que l'or jaune, car possédant dans son alliage d'or à 21 carats, plus de cuivre et moins d'argent que l'or jaune. C'est ainsi que les objets d'or étaient fabriqués au XVIIIe siècle et notamment les tabatières. Durant tout le XVIIIe siècle, les corporations d'orfèvres assurèrent une réglementation très stricte des poinçons et une surveillance du titre d'alliage qui était de 20 carats au XVIIIe siècle, jusqu'en 1787 (cf. les tabatières du Musée du Louvre). De même, il est précisé dans l'ouvrage de L. Carré, relatif aux poinçons de l'orfèvrerie française, que le titre des menus ouvrages d'or réalisés à partir de 1721, devait être de 20 carats 1/4 (avec 1/4 de carat de remède, c'est à dire de tolérance). Estimation sur demande
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