Lot n° 290
Estimation :
1200 - 1500
EUR
LOUISE, reine de Danemark (1817-1898). Lot de 78 LA.S. et B. - Lot 290
LOUISE, reine de Danemark (1817-1898). Lot de 78 LA.S. et B.A.S.: «Maman», adressées à sa bellefille Marie d'Orléans, princesse de Danemark (1865- 1909), sans date mais couvrant une période allant de 1885 à 1897, in-8 et formats divers, certaines lettres sont bordées de noir et conservées avec leur enveloppe. Texte en français. «Ma chère Marie, Je reviens de l'église Russe au Palais pour un moment, comment va ton oeil? Je tacherais de te voir pour te dire que nous avons un petit dîner Russe aujourd'hui...» - «Désespérée de te savoir si souffrante, la terrible maladie qui nous tourmente, toi la bouche,Thyra la tête, moi dos et poitrine, Minny seule est bien. Nous sommes si tristes de ne plus te voir et de ne rien pouvoir pour toi, et tous ces jours de fêtes, de recueillements, enfermée dans ta chambre, pauvre petite. Je te prie de tenir, du thé de camomille tiède dans ta bouche, mieux encore met du lait. Je sais que cela aide et adoucie le mal...» - «Ma chérie, Papa dit qu'il faut mettre le ruban Russe. Maman» - «Ma chère Marie, je pense tant à toi qu'il faut que je te le dise une bonne fois... Comme je suis heureuse du petit séjour que tu as passé ici avec tes chers parents que nous regrettons beaucoup et nous pensons avec plaisir à tous ces moments passés ensemble. Dis le leurs bien...» - «Ma pauvre petite chatte, je te plaints, je te comprends mais j'ai été douze semaines ainsi. Seulement je te prie de te saigner pour être bien quand Minny arrive samedi.» - «Ma petite j'allais te dire que Louise vient en soie ce soir, montante et fermée, car notre deuil est plus léger maintenant, tu feras ce que tu veux. A toi, Maman.» - «Ma pauvre petite, ne t'inquiète pas pour ce que Valdemar en bon fils te dis, tu as parfaitement raison et je te dis moi-même que les visites peuvent leurs être nuisible. Il va sans dire qu'ils ne pourront venir qu'en voiture mais je te connais assez pour savoir que ce n'est pas pour me les soustraire. N'y pense plus. Merci pour les belles fleurs,
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