Paire de candèlabres en bronze ciselé et doré à sphinx et tê - Lot 131

Paire de candèlabres en bronze ciselé et doré à sphinx et têtes de béliers reposant sur une base tripode, à quatre bras de lumière à décor de têtes de bélier et de feuillages issus d'un fût en balustre à décor de feuilles d'acanthe, de masques et de godrons, reposant sur une base triangulaire concave à décor de sphinges et de guirlandes de fleurs et supportée par des pieds cannelés. Marque au C couronné Haut. : 52 cm Première partie du XVIIIe siècle, d'après un dessin d'André-Charles Boulle Le modèle de ces candélabres («girandoles à sphinx et têtes de béliers») est attribué à André-Charles Boulle par Jean-Nérée Ronfort, d'après un dessin de Jean Bérain Hans Ottomeyer et Peter Pröschel, Vergoldete Bronzen. Die Bronzearbeiten des Spätbarock und Klassizismus, Klinkhardt et Biermann, Munich, 1986, p. 57 ref. 1.7.3. Dès 1724, dans l'inventaire de l'épouse du marchand T.J. Hèbert tait mentionne une paire de girandole sphinx trois branches et une bobèche au dessus chacune de bronze doré d'or moulu 350 l. En 1736, l'inventaire du duc d'Antin signale deux girandoles quatre bobèches chacune garnie de sphinx sur leur pied en triangle de cuivre doré d'or moulu etc... 500. En 1776, au château de Garges chez Blondel de Gagny sont décrites quatre girandoles de Boulle quatre lumières et sphinx de bronze dor d'or moulu 220 livres. En 1788, la vente du duc de Richelieu en note une paire sous le numéro 715. Une autre paire figure dans la vente Coclers du 9 février 1789 comme dans le genre de Boulle. Cette terminologie peut indiquer une paire de girandoles fabrique postérieurement au décès de l'ébéniste par un bronzier qui en avait un modèle. Une paire passe en vente chez Christie's Londres, le 9 décembre 1971, lot 10, portait justement le poinçon du C couronné. Un exemplaire est conservé Waddesdon Manor, G. de Bellaigue, The James A. de Rothschild Collection at Waddesdon Manor. Furniture clocks and gilt bronzes II, Fribourg, 1974, no 163, inv. 298 a/b.