Singeries, vers 1750 Eventail plié. Feuille... - Lot 226 - Coutau-Bégarie

Lot 226
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Singeries, vers 1750 Eventail plié. Feuille... - Lot 226 - Coutau-Bégarie
Singeries, vers 1750 Eventail plié. Feuille en papier peint à la gouache. Monture en nacre, doublé de feuilles d'argent. H.t. 21 cm - H.f. 9,9 cm (év. complet malgré les acc. et rest. sur la feuille et la monture, légers manques). Eventail de fillette. Dans un intérieur de palais dont les arches sont ouvertes sur un jardin, une singesse est assise devant sa table de toilette. Près d'elle, un homme lui coupe les griffes tandis que d'une servante la coiffe et qu'un troisième serviteur lui présente un miroir. Trois autres singes sont occupés, l'un porte un panier de fleurs, un second apporte un plateau et sa chocolatière. Au revers, la singesse en promenade dans le parc de son château se protège des rayons du soleil grâce à l'ombrelle que lui tend son valet tandis qu'un singe s'approche pour la saluer. Le château à l'arrière-plan pourrait être celui de Maisons-Laffitte. La gorge présente un décor de rinceaux sur lesquels se reposent des singes jouant de la musique. N.B. la vogue des singeries connaît un large succès dans le décor intérieur des riches demeures au milieu du XVIIIe siècle. Les singeries du château de Chantilly, de Champs-sur-Marne ou de l'hôtel de Soubise en sont un témoignage éclatant. Le singe est alors perçu comme un animal divertissant et truculent. Sur cet éventail, le peintre parodie la vie quotidienne des hommes comme le firent Huet, Peyrotte ou encore Chardin. Biblio: N. Garnier-Pellé, Anne Forray-Carlier, Marie-Christine Anselm, Singeries et exotisme chez Christophe Huet, éd. Monelle Hayot, Les Arts décoratifs, 2010.
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